Le mercredi 24 juillet: de la 16e semaine du temps ordinaire

**alice** Mer 24 Juil 2013 - 6:48

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,1-9.
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du lac. Une foule immense se rassembla auprès de lui, si bien qu'il monta dans une barque où il s'assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur est sorti pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D'autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n'avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt parce que la terre était peu profonde. Le soleil s'étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D'autres grains sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D'autres sont tombés sur la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »
www.levangileauquotidien.org/
Le mercredi 24 juillet: de la 16e semaine du temps ordinaire 3603763922

Le mercredi 24 juillet: de la 16e semaine du temps ordinaire 3603763922

**mary line** Mer 24 Juil 2013 - 7:18

Le mercredi 24 juillet: de la 16e semaine du temps ordinaire Mercredi

source

**mary line** Mer 24 Juil 2013 - 7:22

Mt 13,1-9

Inutile de commenter cet évangile : Jésus l’a fait mieux que personne ! Mais plus inutile encore de se retrancher derrière cet argument futile : la Parole de Dieu doit continuer son chemin jusque dans les terres fertiles. Je me plie donc au commentaire.

Le semeur ne cesse de sortir et de semer. Il sème généreusement, à pleine main. Il jette la semence quel que soit le terrain. Il sait qu’à semer chichement, on récolte chichement : il ne faudrait pas qu’une seule parcelle de la bonne terre ne puisse produire son fruit faute d’avoir été ensemencée. Est-ce comme cela que nous annonçons la Parole de Dieu dans notre vie ? A toute personne, quel que soit le terrain, sans nous arrêter aux préjugés qui empêcheraient les semailles divines ? Le monde attend cette Parole, même s’il l’ignore. Il l’attend d’autant plus qu’il l’ignore.

A temps et à contretemps, Dieu nous invite à faire retentir le message de l’Évangile. Il nous invite à parler son langage, à Le laisser parler à travers le témoignage de notre vie et la Parole déposée sur nos lèvres. Cette Parole est efficace ; elle est puissance de Dieu, elle contient en elle-même sa fécondité. « Malheur à moi, disait saint Paul, si je n’annonce pas l’Évangile. » Nous en sommes les colporteurs. C’est comme ces graines qui s’attachent aux vêtements du promeneur quand il traverse la prairie, dans leur désir de voyager elles veulent ensemencer des terres plus lointaines, des espaces plus grands.

La foule était immense ce jour-là autour de Jésus. Quelle profusion de possibilités d’extension. Si l’oreille de chacun, même une seule des deux, entendait, les fruits ne manqueraient pas. Demandons au Seigneur de nous ouvrir l’oreille, même les deux, pour entendre sa Parole, la laisser habiter notre cœur et qu’elle y porte son fruit. Puis continuons les semailles que le Seigneur a commencées. Sa Parole est vivante, c’est Lui. Il nous donnera d’être crédible dans notre témoignage : la Parole que nous annoncerons sera celle que nous vivrons.

Abbé Pierre Peyret