Diocèse de la Réunion
Une minute avec Marie: La vénération des Saintes Icônes
Une minute avec Marie: La vénération des Saintes Icônes
En 730, la querelle iconoclaste provoqua encore de graves persécutions, cette fois contre les icônes. La crise dura plus d'un siècle, les iconoclastes refusant que l'on puisse représenter les réalités surnaturelles.
Au péril de leur vie, saint Germain de Constantinople, saint André de Crète, saint Jean Damascène, prennent alors la défense des icônes au nom du mystère de l'Incarnation : nier que le Christ puisse être peint signifie nier qu'il ait un aspect corporel, et que le Fils de Dieu soit réellement devenu le Fils de Marie. C'est nier que Dieu ait vraiment visité notre histoire, et se soit vraiment uni à notre humanité pour lui communiquer sa vie divine.
Le II° Concile de Nicée réuni pour trancher le débat conclu qu'il est tout à fait licite de peindre et vénérer les icônes en hommage à l'Incarnation du Verbe de Dieu, tout en distinguant l'adoration due à Dieu et la vénération rendue aux images. Après ce VII° Concile oecuménique de 787, les persécutions reprirent cependant, et Théodore le stylite, grand réformateur du monachisme, en fut un nouveau martyr.
Finalement, la crise s'acheva, et en 843 l'orthodoxie triompha : nous pouvons adorer le Christ en vénérerant ses images, ainsi que celles de Marie et des saints et des anathèmes condamnent même fermement ceux qui refusent de le faire.
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.
Invité- Invité
L'ICONE DE LA TRÈS SAINTE MERE DE DIEU DE JERUSALEM
QU'EST-CE QU'UNE ICÔNE. (Une prière en couleurs)
Pour les chrétiens orientaux, ce mot a un sens beaucoup plus restrictif. Il ne se rapporte qu'aux images Saintes du Christ, des Saints, des scènes bibliques.
L'Icône serait donc une image pieuse ? Non ! L'Icône n'est pas seulement une image pieuse, elle a une valeur spirituelle, une valeur liturgique, elle obéit à tout un art de la symbolique où les réalités de la foi sont figurées.
D’après une pieuse tradition, le prototype de l’icône de la Mère de Dieu de Jérusalem a été peint par le saint apôtre Luc à Gethsémani quinze ans après l’Ascension de notre Seigneur Jésus Christ.
L’empereur Léon le Grand fit transporter l’icône à Constantinople, afin de l’installer dans l’église consacrée à la Mère de Dieu de la Source. Plus tard, au temps de l’empereur Héraclius, Constantinople fut attaquée par les Scythes, et le salut de la ville fut obtenu par les prières du peuple grec devant l’icône de la Mère de Dieu de Jérusalem. Après cette manifestation miraculeuse de la miséricorde de la Reine des cieux, le pieux empereur ordonna que la sainte icône fût transportée dans l’église des Blachernes, où elle demeura près de trois cents ans.
Au début du X ème siècle, les russes firent campagne contre Constantinople et emportèrent l’icône de la Mère de Dieu de Jérusalem à Cherson. Par la suite, après son baptême dans cette même ville, le prince Vladimir emporta l’icône à Kiev. Plus tard, les habitants de Novgorod reçurent la foi chrétienne, et le grand prince leur envoya l’icône comme bénédiction. Elle résida plus de quatre cents ans dans la cathédrale Sainte-Sophie.
Au milieu du seizième siècle, Novgorod tomba entre les mains du tsar Ivan le Terrible qui fit transporter l’icône de Jérusalem à Moscou, où elle fut déposée dans la cathédrale de la Dormition de la Toute-Sainte Mère de Dieu.
Lors de l’invasion des français en 1812, l’icône fut volée et emportée à Paris. On suppose qu’elle se trouve aujourd’hui à la cathédrale Notre-Dame.
La copie de Moscou
On garde à Moscou, dans la cathédrale de la Dormition de la Toute-Sainte Mère de Dieu, une copie de l’icône de Jérusalem qui provient de l’église de la Nativité de la Mère de Dieu. Sur les côtés de cette copie sont représentés les saints apôtres Pierre, Paul, Luc, Simon, Philippe, Mathieu, Marc, Jacques, Thomas et Barthélémy, ainsi que les saints martyrs Procope, Georges et Mercure.
Lors des vigiles des fêtes de la Mère de Dieu, on descend la très sainte icône avec honneur et on célèbre un acathiste devant elle, à la fin duquel l’higoumène et tous les frères la vénèrent, s’inclinent jusqu’à terre et demandent à la Mère de Dieu son aide et son intercession devant son Fils et notre Dieu.
On fête la sainte icône le 12 octobre.
PÈRE NICODÈME
lily- Animation
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Date d'inscription : 11/02/2010
» Une minute avec Marie: Il faut chercher avec soin la manière dont vous devez me louer
» Une minute avec Marie la Sainte trinite s'est trouvee dans la bienheureuse Marie
» Une minute avec Marie,L'Esprit Saint repondit dans l'ame de Marie des sentiments
» une minute avec Marie L'expérience de l'Esprit que fait Marie est absolument unique
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