Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé »

**alice** Dim 13 Mar 2011 - 5:21

Deuxième dimanche de Carême
Saint(s) du jour :
St Joseph BILCZEWSKI, évêque (1860-1923)

Livre de la Genèse 12,1-4.
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Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 793305

Abraham vivait alors en Chaldée. Le Seigneur lui dit : « Pars de ton pays, laisse ta famille et la maison de ton père, va dans le pays que je te montrerai.Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai celui qui te méprisera. En toi seront bénies toutes les familles de la terre. » Abram partit, comme le Seigneur le lui avait dit, et Loth partit avec lui. Abram avait soixante-quinze ans lorsqu'il sortit de Harrane.
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 336324

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Psaume 33(32),4-5.18-19.20.22.
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour.

Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi !
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Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 601141

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,8-10.
Fils bien-aimé, avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance pour l'annonce de l'Évangile.
Car Dieu nous a sauvés, et il nous a donné une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, et maintenant elle est devenue visible à nos yeux, car notre Sauveur, le Christ Jésus, s'est manifesté en détruisant la mort, et en faisant resplendir la vie et l'immortalité par l'annonce de l'Évangile,

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 17,1-9.
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Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l'écart, sur une haute montagne.
Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu'une nuée lumineuse les couvrit de son ombre ; et, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! »
Entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre et furent saisis d'une grande frayeur. Jésus s'approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et n'ayez pas peur ! » Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jésus seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. »

COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Opera Omnia, p. 41 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 292)

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé »
Simon-Pierre dit : « Seigneur, il nous est bon d'être ici ! » Que dis-tu là, Pierre ? Si nous restons ici, qui donc réalisera les prédictions des prophètes ? Qui scellera les paroles des hérauts ? Qui mènera jusqu'à leur terme les mystères des justes ? Si nous restons ici, en qui s'accompliront ces paroles : « Ils ont percé mes mains et mes pieds » ? A qui s'appliqueront ces mots : « Ils se sont partagé mes vêtements, ils ont tiré au sort ma tunique » ? (Ps 21,17.19; Jn 19,24) Qui réalisera l'annonce du psaume : « Pour nourriture, ils m'ont donné du fiel et dans ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre » ? (68,22; Mt 27,34; Jn 19,29) Qui vivra l'expression : « Affranchi parmi les morts » ? (Ps 87,6 hébr) Comment s'exécuteront mes promesses, comment construira-t-on l'Église ?

Et Pierre dit encore : « Faisons ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, une pour Élie ». Envoyé pour bâtir l'Église dans le monde, Pierre veut dresser trois tentes sur la montagne. Il ne voit encore le Christ que comme homme, il le met de pair avec Moïse et Élie. Mais Jésus lui montre bientôt qu'il n'avait pas besoin de tente. C'était lui qui durant quarante ans, avait dressé pour les Pères, une tente de nuée quand ils séjournaient au désert (Ex 40,34).

« Ils parlaient encore, et voici qu'une nuée lumineuse les couvrit de son ombre ». La vois-tu, Simon, cette tente dressée sans effort ? Elle bannit la chaleur, sans comporter de ténèbres, tente brillante et resplendissante ! Tandis que les disciples s'étonnent, une voix venue du Père se fait entendre dans la nuée : « Celui-ci est mon Fils Bien-aimé, en qui j'ai mis toutes mes complaisances, écoutez-le ! »... Le Père apprenait aux disciples que la mission de Moïse était remplie : désormais, c'est le Fils qu'ils devront écouter. Le Père, sur la montagne révélait aux apôtres ce qui leur restait caché : « Celui qui est » révélait « Celui qui est » (Ex 3,14), le Père faisait connaître son Fils.levangileauquotidien.org

**jonathan** Lun 14 Mar 2011 - 0:50

La Transfiguration de Jésus

Textes bibliques : Lire

Les lectures de ce dimanche nous aident à mieux comprendre ce qu'est réellement le Carême. Ce n'est pas d'abord un temps de privation ou de mortification. La couleur violette qui est un signe de pénitence ne doit pas nous induire en erreur. Et même si certaines étapes nous semblent austères, il nous faut d'abord voir l'objectif vers lequel nous allons. Les textes bibliques nous montrent des gens qui se sont mis en chemin. Nous avons le témoignage d'Abraham, puis de Timothée, enfin celui des disciples avec Jésus.

La première lecture nous présente l'exemple d'Abraham qui a entendu l'appel du Seigneur : "Quitte ton pays, la Maison de ton Père, et va vers le pays que je te montrerai." Abraham a répondu à cet appel. Il s'est mis en route. Il a fait confiance à la Parole de Dieu. Contrairement à Adam qui a douté et désobéi, il est devenu l'homme de la foi et de l'obéissance. Adam avait fait entrer le mal dans le cœur de l'homme. Il avait attiré la malédiction divine. A partir d'Abraham, l'humanité est invitée à entrer dans l'espérance. Ce témoignage nous éclaire sur ce que doit être le Carême. Comme Abraham, le Seigneur nous appelle à sortir de notre petite vie tranquille pour le suivre sur des chemins que nous n'avions pas prévus. Nous sommes en marche vers Pâques, vers la victoire de Jésus sur la mort et le péché. Cette victoire n'est possible que dans la foi.

La lettre de l'apôtre Paul à Timothée va dans le même sens. Timothée est un responsable de la communauté d'Ephèse. C'est un timide et il souffre de la situation que vit sa communauté. Paul vient lui rappeler que sa prédication ne doit pas se laisser influencer par les doctrines qui sont au goût du jour. L'évangile n'a pas à être falsifié. Timothée a été appelé par pure grâce de Dieu. Paul l'exhorte à "réveiller la grâce de Dieu." La mission des communautés, notre mission à tous, c'est d'annoncer l'évangile du Christ ressuscité. C'est un immense bonheur qui permet d'affronter les difficultés rencontrées lors du témoignage. Il est hors de question de se décourager ; le carême c'est le temps de la persévérance.

L'évangile nous rapporte le récit de la Transfiguration selon saint Matthieu. C'est comme un phare lumineux qui nous montre le point d'arrivée de notre vie humaine et chrétienne. Jésus mène ses trois apôtres, Pierre, Jacques et Jean, vers une haute montagne. Dans le monde de la Bible, la montagne c'est le lieu de la présence de Dieu. C'est là qu'il s'est manifesté à Moïse, puis plus tard à Élie. Et c'est là aussi que Jésus laisse entrevoir à ses disciples la beauté de sa divinité. Un jour, lui-même avait dit : "Je suis la Lumière du monde". Sur la montagne, il laisse transparaître un peu de cette lumière qui est en lui. C'est un moment de grâce comme il s'en produit peu dans une vie.

Pierre voudrait prolonger cet instant de bonheur et s'y installer. Mais la voix du Père vient rappeler les disciples à la réalité : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis tout mon amour, écoutez-le." Cette voix donne l'explication de la grande lumière qui enveloppe Jésus. Aujourd'hui, ils voient son visage transfiguré. Plus tard, au Jardin des Oliviers, ils le verront défiguré. Le Messie qu'il nous faut écouter est un Messie souffrant et crucifié. A travers cet événement de la Transfiguration, Jésus dévoile pour ses disciples et pour nous le but de son voyage sauveur. Cette lumière mystérieuse est une fenêtre ouverte sur la résurrection et la vie auprès du Père. Même quand tout va mal, nous ne devons pas perdre confiance en lui. La mort et le péché n'auront pas le dernier mot.

La Transfiguration du Christ vient donner tout son sens à notre vie chrétienne. Parfois, nous avons l'impression d'être dans le brouillard. Mais si nous nous tournons vers le Christ, nous découvrons que nous sommes en voie de transfiguration. Nous le savons bien, les personnes qui s'exposent au soleil sont transformées par la lumière. Nous chrétiens, c'est devant le Christ que nous nous exposons ; c'est vers lui que nous regardons. Saint Paul nous dit que notre destin c'est de devenir semblables "à son corps de gloire" (Ph. 3. 21). C'est vrai, nous vivons dans un monde défiguré par la précarité, la violence, les turpitudes et le mépris des personnes. Mais nous savons que nous sommes tirés par l'espérance de la transfiguration finale. Durant ce Carême, nous sommes invités à accueillir les signes de cette espérance et à nous mettre en route à l'appel du Seigneur.

En ce jour, nous nous rappelons que le Seigneur nous invite chaque dimanche à gravir la montagne et à nous approcher de lui. Nous le prions : Donne-nous de contempler ton visage dans le mystère Eucharistique et de repartir le visage rempli de lumière pour éclairer les détails de notre vie. Aide-nous aussi à te découvrir dans le visage des frères et sœurs que tu mets sur notre route. Amen

D'après diverses sources

Invité Lun 14 Mar 2011 - 12:36

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 21367

Nous voici à notre deuxième dimanche du carême où il est question à nouveau de la vie éternelle et plus précisément de la vie du transfiguré.

Dieu le Père parle avec tendresse de son Fils en disant : celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour.

Cet amour de Dieu est tellement fort qu’il a transfiguré le corps de Jésus : son visage devint brillant comme le soleil et ses vêtements, blancs comme la lumière.

Jésus est présenté comme le fils du Père et il apparaît comme le messie attendu par le peuple d’Israël, car l’événement se réalise en présence de Moïse, symbole de la loi qui guidait l’homme dans sa démarche vers Dieu et Élie, symbole des prophètes annonciateurs du Messie.

Jésus, à titre de Messie, résume donc en lui-même ce que portaient la loi et les prophètes.

Jésus donne une consigne aux apôtres : ne parlez pas de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Pourquoi? Parce que cette réalité de la filiation divine de Jésus ne peut se comprendre que par l’événement de sa Résurrection.

De mort, il n’y en aura plus, puisque Jésus, par sa vie, transforme la mort spirituelle en la vie éternelle. C’est ce qui fait dire à l’apôtre Paul dans notre deuxième lecture : Jésus s’est manifesté en détruisant la mort et en faisant resplendir la vie et l’immortalité par l’annonce de l’Évangile.

Cette bonne nouvelle nous parle aujourd’hui, comme le refrain d’une chanson : je suis le Chemin, la Vérité et la Vie

Dieu nous assure, par la transfiguration de Jésus, que nous sommes des personnes dotées de la vie éternelle qui s’est pleinement manifestée dans la Résurrection de Jésus le Christ.

Jésus ne nous promet pas de ne pas être malade, de ne pas avoir d’accident et de ne pas mourir. Cela fait partie de notre condition d’être : nous sommes des êtres mortels.

Cette réalité du passage de notre mort biologique vers la vie éternelle en Dieu a de quoi nous donner la frousse parce que c’est de l’inconnu.

Les disciples furent saisis d’une grande frayeur.

Ils ont eu peur, car ils venaient de vivre l’expérience de la rencontre de Dieu. Voir Dieu face à face ou vivre l’intimité parfaite avec Lui doit bouleverser la réalité corporelle.

Dans ce contexte, regardons deux exemples de croyants, Abraham et les apôtres.

Abraham accepte de quitter son pays et d’aller vers une autre région. Il a certainement vécu, à son âge, des moments d’incertitude, mais Dieu lui a dit : pars. (4) Au sens littéraire en hébreu il faut dire va pour toi. Abraham va pour lui-même répondre à l’appel de Dieu et il reçoit la bénédiction, c’est-à-dire qu’il est dynamisé par l’action de Dieu.

Nous acceptons, dans notre vie de croyant, d’aller vers Dieu en prenant le temps de faire silence, de méditer et de prier. C’est ainsi que nous recevrons la bénédiction de Dieu, c’est-à-dire le dynamisme et l’énergie pour vivre ce mouvement de Dieu vers soi et de soi vers Dieu.

Quant aux apôtres, ils étaient dépassés devant Jésus transfiguré. Ils étaient saisis de frayeur. C’était trop pour leur être fini. Jésus les rassure en leur disant : N’ayez pas peur.

Nous aussi, dans notre vie de foi, nous sommes confrontés un jour ou l’autre à cette rencontre de Dieu. Et nous pouvons être effrayés, tout comme les apôtres, en découvrant qui est Dieu.

N’ayons pas peur, car nous sommes aimés du Père et habités par le Christ. Il nous dit comme aux apôtres, n’ayez pas peur. Et il ajoute : mon Esprit est avec vous.

Vous et moi, contemplons cette vie du Christ transfiguré qui est présente en nous.

Que son amour fasse resplendir nos visages tout comme l’amour du Père a illuminé Jésus.

Que nos amis (es), notre conjoint (e), nos enfants, nos parents et nos collègues de travail s’aperçoivent que nous sommes habités par la présence de Dieu et qu’ils se disent en eux-mêmes : regarde son visage comme il est illuminé.

De même que Jésus a accepté d’être aimé du Père et de vivre cette reconnaissance devant les apôtres, de même nous devons accepter l’amour du Christ, en faisant comme lui : resplendir la vie et l’immortalité par l’annonce de l’Évangile.

Amen.

http://homelie.qc.ca/

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 192520

Accueil : Comme Abraham, nous devons tout quitter pour suivre la volonté de Dieu. Mais, pour cela, nous avons besoin d’une lumière pour nous éclairer : c’est la « nuée », symbole de la gloire divine, que nous retrouvons sur Jésus, véritable guide de l’humanité. A nous d’ouvrir les yeux pour aller de l’avant !
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 268769

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 268769

- L'heure est venue de l'exode nouveau !Voici le temps de renaître d'en haut !
Quarante jours avant la Pâque Vous commencez l'ultime étape !

Vivons en enfants de lumière Sur les chemins où l'Esprit nous conduit :
Que vive en nous le nom du Père !

L'heure est venue de sortir du sommeil !Voici le temps de l'appel au désert !
Allez où va le Fils de l'homme.La joie de Dieu sur lui repose.

L'heure est venue de lutter dans la nuit ! Voici le temps d'affronter l'Ennemi !
N'ayez pas peur face aux ténèbres.A l'horizon la croix se dresse.

L'heure est venue de grandir dans la foi !Voici le temps de la faim, de la soif !
Gardez confiance, ouvrez le Livre.Voici le pain, voici l'eau vive !

L'heure est venue d'affermir votre cœur !Voici le temps d'espérer le Seigneur !
Il est tout près, il vous appelle.Il vous promet la vie nouvelle.

L'heure est venue de courir vers la vie ! Voici le temps de trouver Jésus Christ !
Il est présent parmi les pauvres.Il vous précède en son Royaume.

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 268769

Invité Mar 15 Mar 2011 - 14:06

« Relevez-vous et n'ayez pas peur ! »

O ma joie et mon espérance, le Seigneur est mon chant,
C’est de lui que vient le pardon, en lui j’espère je ne crains rien.
En lui j’espère je ne crains rien.
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 601141

Rappel du temps liturgique
Nous sommes le deuxième dimanche de Carême. Pendant le Carême, nous ne chantons pas d’Alléluia pour acclamer l’évangile.

Acclamation de l’évangile
Que soit béni le nom de Dieu, de siècles en siècles, qu’il soit béni ! (bis)
ou bien :
O Seigneur à Toi la gloire, la louange pour les siècles !
O Seigneur à Toi la gloire, éternel est ton amour !

Dimanche dernier, nous avons vu combien la Parole de Dieu est une arme pour le combat spirituel. Pour que cette Parole soit agissante, il faut que nous l’écoutions en vérité, avec tout notre cœur. Notre prière pour cette semaine : « Seigneur, donne moi un cœur qui écoute. »
« Rien que pour aujourd’hui » disait sainte Thérèse de l’enfant Jésus. N’essayons pas de construire un plan d’efforts pour le carême, mais choisissons chaque matin un petit effort pour la journée, qui pourrait être une Parole de Dieu à écouter, et pensons-y le soir dans notre prière, en disant Merci et Pardon au Seigneur.

Mon Seigneur et mon Dieu,
Enlève de moi
Tout ce qui m’empêche de venir à toi.
Mon Seigneur et mon Dieu,
Donne-moi tout
Ce qui me rapproche de toi.
Mon Seigneur et mon Dieu,
Libère-moi
Et fais que je sois tout à toi.
Jour aprés jour ... vers dimanche... A l'écart

≪ Jesus prend avec lui... et les emmene a l’ecart sur une
haute montagne. ≫ C’est Jesus qui prend l’initiative de
conduire trois de ses disciples hors de la foule. Moi
aussi, meme au milieu de mes occupations quotidiennes,
je peux me laisser mettre a l’ecart avec Jesus ou encore
decider de faire silence pour mieux l’ecouter seul a
seul. Aujourd’hui, je profite de quelques moments
d’attente du bus, devant la caisse du supermarche, dans
mes allees et venues... pour me centrer sur Jesus, faire
silence, me disposer a l’ecouter. Les pieds bien sur
terre, j’essaie de ≪ prendre de la hauteur ≫. Le Seigneur
est present au milieu de nous la ou nous sommes.
Il est transfiguré

≪ Le visage de Jesus devint brillant comme le soleil,
et ses vetements blancs comme la Lumiere. ≫ Cette
mise a l’ecart et ce recentrement sur le Christ permettent
de changer mon regard. Mon quotidien peut
devenir moins sombre, moins triste comme la facade
d’une maison se transforme sous l’effet de la lumiere.
Aujourd’hui, je m’exerce a regarder les personnes
rencontrees, a detecter les petites lumieres
qui brillent sans bruit : certains visages rayonnent naturellement.
J’essaie de decouvrir ainsi des traces de
Dieu. Le soir je rendrai grace pour les lumieres de la
journee.

.....à suivre...
http://www.ndweb.org/versdimanche/pdf/minivd121.pdf
+ différentes sources

**lily** Mar 15 Mar 2011 - 19:18

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Bible_24

Homélie - 2ème dimanche du Carême [/size]

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Jesus_56

La Transfiguration de Jésus
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Bible_16

Les lectures de ce dimanche nous aident à mieux comprendre ce qu’est réellement le Carême. Ce n’est pas d’abord un temps de privation ou de mortification. La couleur violette qui est un signe de pénitence ne doit pas nous induire en erreur. Et même si certaines étapes nous semblent austères, il nous faut d’abord voir l’objectif vers lequel nous allons. Les textes bibliques nous montrent des gens qui se sont mis en chemin. Nous avons le témoignage d’Abraham, puis de Timothée, enfin celui des disciples avec Jésus.
La première lecture nous présente l’exemple d’Abraham qui a entendu l’appel du Seigneur : « Quitte ton pays, la Maison de ton Père, et va vers le pays que je te montrerai. » Abraham a répondu à cet appel. Il s’est mis en route. Il a fait confiance à la Parole de Dieu. Contrairement à Adam à Adam qui a douté et désobéi, il est devenu l’homme de la foi et de l’obéissance. Adam avait fait entrer le mal dans le cœur de l’homme. Il avait attiré la malédiction divine.
A partir d’Abraham, l’humanité est invitée à entrer dans l’espérance. Ce témoignage nous éclaire sur ce que doit être le Carême. Comme Abraham, le Seigneur nous appelle à sortir de notre petite vie tranquille pour le suivre sur des chemins que nous n’avions pas prévus. Nous sommes en marche vers Pâques, vers la victoire de Jésus sur la mort et le péché. Cette victoire n’est possible que dans la foi.

La lettre de l’apôtre Paul à Timothée va dans le même sens. Timothée est un responsable de la communauté d’Ephèse. C’est un timide et il souffre de la situation que vit sa communauté. Paul vient lui rappeler que sa prédication ne doit pas se laisser influencer par les doctrines qui sont au goût du jour. L’évangile n’a pas à être falsifié. Timothée a été appelé par pure grâce de Dieu. Paul l’exhorte à « réveiller la grâce de Dieu. » La mission des communautés, notre mission à tous, c’est d’annoncer l’évangile du Christ ressuscité. C’est un immense bonheur qui permet d’affronter les difficultés rencontrées lors du témoignage. Il est hors de question de se décourager ; le carême c’est le temps de la persévérance.
L’évangile nous rapporte le récit de la Transfiguration selon saint Matthieu. C’est comme un phare lumineux qui nous montre le point d’arrivée de notre vie humaine et chrétienne. Jésus mène ses trois apôtres, Pierre, Jacques et Jean, vers une haute montagne. Dans le monde de la Bible, la montagne c’est le lieu de la présence de Dieu. C’est là qu’il s’est manifesté à Moïse, puis plus tard à Elie. Et c’est là aussi que Jésus laisse entrevoir à ses disciples la beauté de sa divinité. Un jour, lui-même avait dit : « Je suis la Lumière du monde ». Sur la montagne, il laisse transparaître un peu de cette lumière qui est en lui. C’est un moment de grâce comme il s’en produit peu dans une vie.
Pierre voudrait prolonger cet instant de bonheur et s’y installer. Mais la voix du Père vient rappeler les disciples à la réalité : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour, écoutez-le. »
Cette voix donne l’explication de la grande lumière qui enveloppe Jésus. Aujourd’hui, ils voient son visage transfiguré. Plus tard, au Jardin des Oliviers, ils le verront défiguré. Le Messie qu’il nous faut écouter est un Messie souffrant et crucifié.
A travers cet événement de la Transfiguration, Jésus dévoile pour ses disciples et pour nous le but de son voyage sauveur. Cette lumière mystérieuse est une fenêtre ouverte sur la résurrection et la vie auprès du Père. Même quand tout va mal, nous ne devons pas perdre confiance en lui. La mort et le péché n’auront pas le dernier mot.
La Transfiguration du Christ vient donner tout son sens à notre vie chrétienne. Parfois, nous avons l’impression d’être dans le brouillard. Mais si nous nous tournons vers le Christ, nous découvrons que nous sommes en voie de transfiguration. Nous le savons bien, les personnes qui s’exposent au soleil sont transformées par la lumière. Nous chrétiens, c’est devant le Christ que nous nous exposons ; c’est vers lui que nous regardons. Saint Paul nous dit que notre destin c’est de devenir semblables « à son corps de gloire » (Ph. 3. 21). C’est vrai, nous vivons dans un monde défiguré par la précarité, la violence, les turpitudes et le mépris des personnes. Mais nous savons que nous sommes tirés par l’espérance de la transfiguration finale. Durant ce Carême, nous sommes invités à accueillir les signes de cette espérance et à nous mettre en route à l’appel du Seigneur.
En ce jour, nous nous rappelons que le Seigneur nous invite chaque dimanche à gravir la montagne et à nous approcher de lui. Nous le prions :
Donne-nous de contempler ton visage dans le mystère Eucharistique et de repartir le visage rempli de lumière pour éclairer les détails de notre vie. Aide-nous aussi à te découvrir dans le visage des frères et sœurs que tu mets sur notre route. Amen

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Bible_23

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Mother13

"Commentaire du jour "
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
(trad. La prière, fraîcheur d'une source)

« Notre Père »
Il n'y a qu'une seule voix à s'élever de la face de la terre : celle du Christ. Cette voix réunit et coordonne en elle-même toutes les voix qui s'élèvent en prière. Prier -- bon nombre de gens ne savent pas le faire, bon nombre n'osent pas le faire et bon nombre ne veulent pas le faire. Dans la communion des saints, nous agissons et prions en leur nom.
Nous prions au nom de ceux qui ne prient pas. La prière devrait devenir comme notre « métier ». Les apôtres comprenaient cela à la perfection : quand ils se sont aperçus qu'ils risquaient de se perdre dans une multitude d'activités, ils ont décidé de s'adonner à la prière continuelle et au ministère de la Parole (Ac 6,4). Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Bible_16

Dieu veut que nous soyons toujours davantage comme des enfants, plus humbles, plus reconnaissants dans notre prière, et que nous n'essayions pas de prier seuls puisque tous nous appartenons au corps mystique du Christ qui est toujours en prière. Il n'est pas question de « je prie », mais en moi et avec moi Jésus prie et, par conséquent, c'est le Corps du Christ qui prie.
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Careme39

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Careme39

Invité Mar 15 Mar 2011 - 23:50

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Pra_0122

Psaume 23

1Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
2C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

3Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
4L'homme au coeur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles
(et ne dit pas de faux serments).

5Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
6Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !

7Portes, levez vos frontons, +
élevez-vous, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !

8Qui est ce roi de gloire ? +
C'est le Seigneur, le fort, le vaillant,
le Seigneur, le vaillant des combats.

9Portes, levez vos frontons, +
levez-les, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !

10Qui donc est ce roi de gloire ? +
C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ;
c'est lui, le roi de gloire.

**maryline** Jeu 17 Mar 2011 - 9:02

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 76128

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 90628

Voici une proposition de Prière Universelle paroisse du sacré coeur:
• Sur les chemins de la vie, sois ma lumière Seigneur.

Le célébrant:
Approchons-nous de Dieu, ami des hommes, qui, en son Fils, nous a sauvés. Et faisons monter vers lui nos demandes.

« Car Dieu nous a sauvés, et il nous a donné une vocation sainte ».
Pour notre Saint Père Benoît XVI, et pour toutes les communautés qui prient et œuvrent pour notre sainteté et pour notre salut, en communion avec toute l’Eglise, Seigneur nous Te prions.

« Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute ma confiance ; écoutez-le ! »
Que ce temps de Carême permette à tous les cœurs droits et qui te cherchentd’agir selon tes commandements, que cette Parole affermisse les cœurs de ceux qui luttent pour le respect de la vie et de la dignité humaine,Seigneur nous Te prions.

« Relevez-vous et n’ayez pas peur ».
Pour tous les opprimés et ceux qui souffrent pour leur foi en notre Seigneur Jésus Christ, en particulier les chrétiens d’Orient, que ta Parole les réconforte dans l’Espérance, qu’ils soient les témoins aux yeux du monde de ton amour et que les plus vulnérables demeurent dans la joie de ta Rencontre, Seigneur nous Te prions.

« Pars de ton pays, laisse ta famille, va dans le pays que je te montrerai ».
Pour qu’à l’image d’Abraham, notre foi soit inébranlable et notre confiance en tes promesses soient totales, pour que notre communauté sache répondre à ton appel et à tes attentes dans l’Espérance de la résurrection, Seigneur nous Te prions.

Le célébrant :
Ô Dieu,lors de la transfiguration de ton Fils tu nous as révélé à quel avenir de gloire nous sommes promis. Ancre-nous dans l’espérance sainte qui ne déçoit pas. Nous te le demandons par Jésus, le Christ, notre
Seigneur. —Amen.
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 852331

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Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 584185

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Invité Jeu 17 Mar 2011 - 13:23

Jour aprés jour ... vers dimanche... Me 16 Heureux d'être là

Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Il est
des moments que l’on voudrait voir durer. J’essaie de
gouter le bonheur d’etre la ou je dois etre, dans mes
activites, chez moi ou chez les autres, dans cette mission
quotidienne qui m’est confiee : vivre de l’Esprit
recu le jour de mon bapteme. Je continue de contempler
Dieu a l’oeuvre en moi, la ou je suis et je goute
sa presence. Je me convertis au bonheur que donne
l’Evangile.
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 192520

vers dimanche... Je 17 Fils bien-aimé

Celui-ci est mon Fils bien-aime, en qui j’ai mis tout
mon amour, ecoutez-le ! Cette parole qui vient du
Pere s’adresse a Jesus. Elle fait directement echo a
une autre parole du Pere entendu le jour du bapteme
de Jesus. Pour mediter ces paroles, je peux prier avec
le chant que l’on prend souvent pour la celebration
des baptemes : Baptise dans la lumiere de Jesus, tu
renais avec lui du tombeau. Pour que s’eclaire chacune
de tes nuits, Dieu te prend aujourd’hui par la
main. Tu es son enfant bien-aime. Comme Jesus, je
suis bien-aime du Pere. Je le crois ?

.....à suivre...
http://www.ndweb.org/versdimanche/pdf/minivd121.pdf
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 184126

Invité Jeu 17 Mar 2011 - 15:06

Gn 12, 1-4a

Chaque année, le deuxième dimanche de Carême est consacré à honorer le Mystère de la Transfiguration du Seigneur. La première lecture de ce jour relate l’appel, la vocation d’Abram, qui s’appellera plus tard Abraham (cf. Gn 17, 5). Dieu vient appeler Abram à sortir de sa terre, afin de devenir le père spirituel d’une grande nation, celle des Fils et des Filles de Dieu ! Aujourd’hui, grâce à notre vocation de chrétiens, vocation qui s’enracine dans notre baptême, nous sommes les membres de cette grande nation promise par Dieu à Abram !

Nous pouvons être tentés de passer toute notre vie à la recherche d’un certain bonheur, que nous pensons trouver sur la terre. Si nous vivons de la sorte, je crains fort que ce ne soit le malheur qui nous attende, et non le bonheur… Car le bonheur, s’il existe sur la terre, n’est qu’éphémère. Or, notre coeur est trop grand pour se rassasier de tout ce qui ne dure pas : notre coeur est à l’image de Dieu, notre coeur ne peut être comblé que par le bonheur du Ciel, le bonheur éternel de Dieu même !

C’est pourquoi, fort de la grâce de Dieu qui l’appelle, Abram sort de lui-même, il quitte son pays, il abandonne son père, pour répondre à l’appel de Dieu : Abram devient ainsi un homme, un vrai homme, selon le Coeur de Dieu ! Chacun de nous, hommes ou femmes, nous pouvons rester à notre simple niveau humain, nous pouvons faire fi de l’appel de Dieu. Mais nous pouvons aussi prêter l’oreille à ce doux murmure de la Parole de Dieu, qui nous appelle à devenir, non seulement homme, mais aussi Fils adoptifs de Dieu !

Il y a deux niveaux dans la vie : la vie naturelle, et la vie surnaturelle. Rien ne nous oblige à vivre de la vie surnaturelle. Car c’est une vie d’amour, d’Amour de Dieu et des hommes. Or, l’amour est libre, il n’est pas contraint. Regardons un peu où est notre coeur, vers qui ou vers quoi penche-t-il le plus ? Demandons à la Vierge Marie de dérégler un peu notre balance, afin que notre coeur penche plutôt vers cette vie surnaturelle, celle qui mène au Ciel et détourne de l’enfer !

Evil or Very Mad

2 Tm 1, 8b-10

Saint Paul s’adresse aujourd’hui à son cher disciple Timothée. L’Apôtre est en prison ; bientôt il sera décapité. On comprend alors pourquoi il écrit : “souffre avec moi pour l’Évangile”. Cette parole peut sembler dure à nos pauvres oreilles du XXIème siècle… Aujourd’hui, si quelqu’un souffre, il demandera qu’on lui donne une médecine qui le soulage. Il aura raison. Mais dans certains cas, il vaut mieux souffrir. Car il s’agit là d’une souffrance salvifique ! Saint Paul n’invite pas Timothée à souffrir n’importe comment ; il précise que la grâce de Dieu l’appelle à se donner sans réserve à l’Amour de Dieu : “Fort de la puissance de Dieu, souffre avec moi pour l’Évangile.” Avec Paul, si nous voulons un jour participer du bonheur de Dieu dans le Ciel, prenons une petite part des souffrances du Christ, qui, une fois pour toutes, a souffert dans son propre corps, mais qui continue de souffrir dans son Corps mystique sur la terre…

Evil or Very Mad

Mt 17, 1-9

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » La_tra10

La Transfiguration de Jésus sur le Mont Thabor montre, à tous ceux qui veulent bien y croire, que Jésus est tout à la fois vrai Dieu et vrai Homme. Car la divinité de Jésus transparaît à travers son humanité. C’est ce que Saint Matthieu décrit en disant que “son visage prit l’éclat du soleil” (Mt 17, 2). Le visage, et donc la tête, est bien la partie du corps qui commande en Jésus, et qui, surtout, sert à exprimer en paroles humaines le Verbe de Vie qu’il est en tant que Fils de Dieu : la tête, et le visage de Jésus, est ce par quoi la Parole de Dieu est manifestée aux hommes.

Il est donc tout à fait convenable que le Père, Principe même de toute la divinité, intervienne alors pour dire, de son Fils Jésus : “Voici mon Fils bien-aimé ; j’ai mis en lui toute mon affection : écoutez-le.” (Mt 17, 5) Comme Abram, comme la Très Sainte Vierge Marie, comme tous les saints du Ciel, écoutons Jésus qui nous appelle, dans l’Esprit-Saint ! Ne vivons plus uniquement de la vie de la terre, mais vivons aussi, grâce à Dieu, de la Vie du Ciel !

:6mif12;:e: Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 192520

:6mif12;:e:
http://honorofgod.org/blog3/?p=520

**maryline** Jeu 17 Mar 2011 - 18:07

Psaume 32 –

Seigneur, ton amour soit sur nous, comme notre espoir est en toi

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 17951

http://webtvcn.fr/?p=40514

Invité Ven 18 Mar 2011 - 17:45

Jour aprés jour ... vers dimanche... Ve 18 La crainte de Dieu

Les disciples tomberent la face contre terre et
furent saisis d’une grande frayeur. Ce sentiment
peut parfois m’habiter quand je suis en presence de
Dieu. Je me sens alors petit devant lui et je me prosterne.
Dans ma priere, j’essaie d’habiter ce geste
d’adoration si je passe devant une eglise ou dans mon
temps de priere personnelle. Je peux trouver une
autre geste qui exprime mon respect. J’ouvre mes
mains pour lui dire ma confiance. Qui donc est
l’homme pour que tu penses a lui, qui donc est
l’homme pour que tu l’aimes ? (Psaume 8)
Jour aprés jour ... vers dimanche... Sa 19 Relevez-vous

Jesus s’approcha, les toucha. Jesus s’approche
avec bonte et touche ses disciples pour dissiper leur
crainte : Relevez-vous, et n’ayez pas peur ! En
cette fete de Saint Joseph, je me souviens de ce qu’il
a lui-meme vecu au travers de songes troublants :
N’aie pas peur de prendre avec toi Marie, ton
epouse. Quand Joseph se reveille, il fait ce que
l’Ange du Seigneur lui avait commande. Je laisse mon
corps m’aider a entrer dans cette confiance en m’accroupissant
mains au sol et en me relevant doucement.
Debout, je peux me redire la parole : Leve toi,n’aie pas peur.

Jour aprés jour ... vers dimanche... Di 20 Transfiguré... en secret

Tout au long de la semaine, nous avons essaye de percevoir
comment Dieu se manifeste, parfois de maniere
exceptionnelle, dans le quotidien de nos vies.
Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jesus seul.
On voudrait souvent que Dieu soit plus visible mais
la plupart du temps, il reste cache a nos yeux. Seule
sa parole nous reste visible... aux oreilles ! Pourtant
Jesus donna cet ordre : Ne parlez de cette vision a
personne. Jesus ne veut pas que cet evenement soit
divulgue au peuple, dans la crainte que la grandeur
meme du prodige mette sur une fausse route. Quand
Dieu se manifeste a nous, c’est souvent dans le secretde nos coeurs. Comme au jour de la resurrection, sans
trop de bruit.

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 23510

http://www.ndweb.org/versdimanche/pdf/minivd121.pdf

**maryline** Dim 20 Mar 2011 - 8:28

Il fut transfiguré devant eux
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 793305

Aujourd'hui en route vers la semaine sainte la liturgie nous parle de la Transfiguration de Jésus. Même si dans le calendrier il y a un jour festif réservé à cet événement (6 août), aujourd'hui nous sommes invités à contempler la même scène dans le cadre de son intime corrélation avec les événements de la Passion, de la Mort et de la Résurrection du Seigneur.

En effet, la Passion approchait pour Jésus, et six jours avant de monter au Thabor Il l'a annoncé avec clarté: Il leur avait dit qu'«il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes,
qu'il fût mis à mort et qu'il ressuscitât le troisième jour» (Mt 16,21).

Mais les disciples n'étaient pas prêts pour voir souffrir leur Seigneur. Lui, qui avait toujours montré de la compassion envers les invalides, qui avait blanchi la peau de ceux atteints par la lèpre, qui avait illuminé le regard de tant d'aveugles, qui avait fait bouger les membres estropiés, maintenant, ce n'était pas possible que son corps soit défiguré par les coups et les flagellations. Et, en dépit de tout cela, il leur affirme sans retour qu'«Il devait souffrir beaucoup»!
Impossible! Incompréhensible!

Cependant, en dépit de leur incompréhension, Jésus sait la raison pour laquelle il est venu au monde. Il sait qu'il doit porter toute la faiblesse et la douleur qui accable l'humanité, pour ainsi pouvoir la rendre divine et l'arracher au cercle vicieux du péché et de la mort, de telle manière qu'une fois la mort vaincue, elle ne puisse plus jamais réduire les hommes, créés à
l'image et ressemblance de Dieu, en esclavage.

C'est pour cela que la Transfiguration est une icône de notre rédemption, où la chair du Seigneur se montre dans l'éclat de la résurrection. Ainsi, si en leur annonçant la Passion Il a provoqué de l'angoisse chez ses apôtres, avec l'éclat de sa divinité il leur confirme l'espérance et leur annonce la joie pascale, même si, à ce moment, ni Pierre, ni Jacques, ni Jean ne
savent exactement ce que… ressusciter d'entre les morts! veut dire (cf. Mt 17,9). Ils le sauront le temps venu!

Commentaire: Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós

**maryline** Dim 20 Mar 2011 - 8:30

Invité Dim 20 Mar 2011 - 9:39

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Transf10

En nous référant à Sa Sainteté Benoît XVI, disons que l’Évangile de la Transfiguration du Seigneur que nous méditons en ce 2ème dimanche de Carême, nous fait contempler la gloire du Christ qui anticipe la résurrection et annonce la divinisation de l’homme. À la suite des apôtres Pierre, Jacques et Jean, et unis à toute l'Église, nous sommes conduits dans un lieu à part afin d’accueillir d’une façon nouvelle dans le Christ, le don de la Grâce de Dieu. Ce don de la Grâce de Dieu nous sauve en nous engageant dans l’aventure de la foi à l’exemple de notre Père Abraham : « Abraham partit, comme le Seigneur lui avait dit… » (Gn 12, 1-4). Il nous fait citoyens des cieux, nourris de cette espérance que notre Sauveur Jésus Christ transformera notre corps de misère à l’image de son corps glorieux… (Cf Ph 3,20-21). Evil or Very Mad

"Relevez-vous, et n’ayez pas peur " ! Comment ne pas reconnaître qu’au milieu de nos peurs, angoisses et désolations, une telle parole nous rassure et remet dans la totale confiance en notre Dieu! C’est bel et bien là, la parole de Celui qui a toute la faveur du Père, lui que nous devons écouter à jamais (Cf. Mt 17,5). Comme le dit saint Paul à Timothée, C’est Jésus Christ, « lui qui s’est manifesté en détruisant la mort, et en faisant resplendir la vie et l’immortalité par l’annonce de l’Évangile ». Et ce Jésus nous dit encore: « Sois sans crainte. Je suis le Premier et le Dernier, je suis le Vivant : j’étais mort, me voici vivant pour les siècles des siècles, et je détiens les clés de la mort » (Ap 1,17-18). Face à ces paroles, allons-nous encore avoir peur de la croix du Christ ?

Evil or Very Mad

Commentaire du Diacre Jacques FOURNIER
Jésus vient d’annoncer pour la première fois à ses disciples sa Passion, sa mort et sa résurrection désormais toute proches (Mt 16,21-23). Eux qui croyaient siéger un jour à droite et à gauche de son trône royal (Mc 10,37) ! Et pour ce qui est de la résurrection, ils n’y comprenaient rien (Mc 9,32) ! De plus, Jésus les a invités à prendre eux aussi leur croix à sa suite ! Et il avait conclu : « Il en est d’ici présents qui ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venant avec son Royaume » (Mt 16,24 28). Jésus est donc bien Roi, avec un Royaume, mais quel est-il ? L’épisode de la Transfiguration répond à toutes ces questions. La Lumière qui semble jaillir de ses vêtements et de son visage est celle-là même qui resplendira dans les ténèbres du tombeau au jour de la Résurrection. Elle est la Lumière de l’Esprit qui, au même instant, « a resplendi dans le cœur des disciples pour faire briller la connaissance de la gloire de Dieu qui est sur la face du Christ » (2Co 4,6). « Dieu est Esprit » (Jn 4,24), « Dieu est Lumière » (1Jn 1,5), et le Fils est « de même nature que le Père » en tant que « Lumière né de la Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu » (Crédo). De toute éternité, il est « engendré » par le Père, il reçoit du Père la Plénitude de la nature divine qui est « Esprit » et « Lumière ». Au moment de la Transfiguration, le Père comble également les disciples de ce même Esprit qui va alors « illuminer les yeux de leur cœur pour leur faire voir ces trésors de gloire » (Ep 1,17-21) qui sont dans le Fils mais aussi, en cet instant, en eux… Ils voient « le Fils de l’homme venant avec son Royaume », ils le voient, ils le vivent… « Il est heureux que nous soyons ici », de cœur, expérimentant, en le vivant, cette unité d’Esprit avec Dieu, car « le fruit de l’Esprit est amour, joie, paix, douceur » (Ga 5,22)… C’est l’Esprit de la Résurrection qui, au moment de la Passion, donnera à Jésus la force de vaincre le mal par le bien (Rm 12,21), répondant à la haine par l’Amour et le Don de soi pour ceux-là même qui le tuaient… Et c’est ce même Esprit qui se proposera à la foi des disciples pour les soutenir aux jours où, eux aussi, devront porter leur croix à la suite de leur Maître… Avec lui et grâce à lui, le temps de la croix sera aussi celui de la Lumière, de la Gloire et de la Joie…

Evil or Very Mad

Commentaire Marie José BOREL
Abraham avait écouté Dieu………… : ‘‘ Pars…Laisse…Va…’’ Moïse avait écouté Dieu……………. : ‘‘ JE SUIS………Va…’’ Elie avait écouté Dieu………………. : ‘‘ Lève-toi……’’ Ils étaient témoins de la promesse et du salut qui vient.

Pierre, Jacques et Jean sont témoins du Sauveur qui est venu : ‘‘ Oui, notre Sauveur s’est manifesté.’’ ( 2ème Lecture )

Oui, nous l’avons vu resplendir et du sein de la nuée nous avons entendu la voix qui disait : ‘‘ Celui-ci est mon Fils bien-Aimé en qui je mets tout mon amour, écoutez-le……..’’ ( Evangile ) Alors, de toutes leurs oreilles, ils ont écouté la Bonne nouvelle : ‘‘ Relevez-vous, n’ayez pas peur.’’ C’était déjà un avant-goût de Résurrection…… A ce moment-là, ils n’ont plus vu que Jésus seul. Aujourd’hui, dans le moment de silence après la Communion, il serait bon De laisser retentir en nous la voix du Père qui nous dit : ‘‘ Celui-ci est mon Fils bien-aimé…….écoutez-le…….’’

A nous aussi, Jésus dit : ‘‘ Relevez-vous, n’ayez pas peur.’’ Ah, si cette parole pouvait résonner à toutes les oreilles… Si tous les yeux pouvaient ne voir que Jésus seul …cela voudrait dire que tous les hommes sont sauvés…mais c’est tellement vite fait de ne voir que soi !

On raconte qu’un désespéré de la vie vint un jour trouver un sage pour être délivré de ses idées noires. Le Sage l’écouta et lui dit : ‘‘ Approche-toi de la fenêtre, que vois-tu à travers les vitres ? _ Je vois les gens qui vont et viennent, je vois les rues, les maisons.’’ Le Sage reprit : ‘‘ Maintenant, approche-toi de ce miroir, que vois-tu ? _ Je ne vois que moi-même.’’ Le Sage lui dit alors : ‘‘ La seule différence qu’il y a entre la vitre et ce miroir, C’est la couche métallique dont une face du miroir est enduite. Débarrasse-toi de cette couche et au lieu de ne voir que toi et tes problèmes, tu verras les autres et ce qui fait leur vie. D’ailleurs, c’est en t’efforçant de voir surtout les autres que disparaîtra peu à peu cette couche qui ne te fait voir que toi…’’

Les Apôtres auraient approuvé, eux qui ne voyaient désormais que Jésus seul.

:6mif12;:e: Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 192520

:6mif12;:e:

http://www.pistesdepriere.com/
http://www.sedifop.com/spip.php?article547

Invité Dim 20 Mar 2011 - 9:52

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Bible110

La Parole de Dieu est bénédiction pour Abraham et pour
tous ses fils. Mais en premier lieu, l’appel de Dieu est
désappropriation ; Abraham est appelé à quitter ce qu’il connaît pour se
lancer vers ce qu’il ne connaît pas. Le Seigneur lui demande en effet :
quitte « ton » pays, « ta » famille, la maison de « ton » père et va
vers « le pays que je te montrerai ». Par le jeu des pronoms personnels,
le Seigneur renseigne Abraham sur la portée de son appel ; plus qu’un
nouveau pays, le patriarche devra découvrir une relation nouvelle entre
Dieu et l’homme — « je te bénirai » — et entre les hommes — « en toi
seront bénies toutes les familles de la terre ». Le cercle des relations
d’Abraham dépasse les frontières de son clan et s’ouvre à l’infini,
infini de Dieu, immensité des nations.

La bénédiction suit ce mouvement et prend une ampleur nouvelle. Dieu,
nous le savons bien, crée en séparant. Le départ d’Abraham annonce donc
un épanouissement nouveau de la vie, il est le signe que Dieu ne se
laisse pas mettre en échec par le péché de l’homme et ne renonce pas à
son projet de salut. Les familles des peuples se sont divisées ; Dieu
décide que la bénédiction passera par un seul homme pour les rejoindre
tous. La promesse faite à Abraham est ainsi le fondement d’une alliance
nouvelle où l’homme est appelé à collaborer à la réalisation de son
salut. Quelle audace ! Dieu fait confiance à Abraham pour que sa
bénédiction rejoigne l’ensemble des nations ; Dieu confie à un homme ce
que tous les autres sont destinés à recevoir.

Voyons comment le Seigneur procède. Il y a d’abord une promesse destinée
à Abraham seul. Appelé à quitter son pays pour un autre, que le
Seigneur lui fera voir, le patriarche reçoit pour famille une grande
nation. Puis, le Seigneur lui promet la bénédiction, récompense pour
ceux qui renoncent à la convoitise et à l’autonomie. Cependant, notons
que l’attitude d’Abraham seul n’est pas déterminante. Dieu accompagne en
effet sa promesse d’une condition : « je bénirai ceux qui te béniront,
je maudirai celui qui te méprisera ». Pour recevoir la bénédiction
confiée à Abraham, il faut le respecter, il faut renoncer à jalouser le
don qui lui a été fait. En un mot, pour recevoir la bénédiction, il faut
renoncer au meurtre fratricide. Caïn, en effet, n’avait pas compris que
son frère était pour lui un chemin de vie ; aveuglé par la souffrance
de ses désirs déçus, il a sombré dans la malédiction et dans la mort.
Cette condition que Dieu ajoute à sa promesse est une invitation à bénir
le frère sur qui repose la bénédiction, pour bénéficier à son tour du
don de la vie.

Finalement, l’appel d’Abraham à quitter son pays nous rejoint sous la
forme d’un appel à quitter les terres arides de la jalousie et de la
convoitise, car la vie ne s’épanouit que dans le partage et l’échange.

Puis le Seigneur dit : « en toi seront bénies toutes les nations de la
terre ». En disant cela, Dieu propose une réponse au péché du jardin de
l’Éden : il invite les hommes à entrer dans une dynamique d’alliance où
la participation de chacun est nécessaire, une dynamique qui s’exprime
dans la communion des différences. Chacun à sa manière joue le même jeu
de la vie et met ainsi la mort en échec. Chacun coopère à son salut que,
tout à la fois, il reçoit de Dieu et d’autrui. L’originalité est que
cette alliance tripartite n’a pas de centre. Dieu se met au service des
hommes, l’élu de Dieu porte la vie à ses frères et tous les frères
bénissent celui que Dieu a choisi, conscients que l’appel qu’il a reçu
représente une chance pour tous. Finalement, au centre de ce réseau est
l’alliance, qui ne prive personne ni de sa responsabilité ni de sa
liberté.

« Abraham partit, comme le Seigneur le lui avait dit ». Tout est dans le
« comme ». Abraham Abraham souscrit à la volonté de Dieu et entre
librement dans l’alliance. Voilà qui force notre admiration et mérite
notre louange et fait d’Abraham de premier des croyants. Adam et Ève
avaient certes reçu eux aussi un appel de Dieu ; mais Abraham ne possède
pas déjà le don de Dieu. Il part pour un pays qu’il ne connaît pas
encore. Il est le premier homme à faire totalement confiance à Dieu, à
engager sa vie uniquement sur la Parole du Seigneur Dieu.

Dans notre itinéraire scripturaire, la deuxième lecture représente la
transition idéale vers l’évangile. Comment ne pas nous émerveiller avec
saint Paul « car Dieu (…) nous a donné une vocation sainte » ? Comment
ne pas louer le Seigneur pour son Élu, son Messie, car « cette grâce
nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, et
maintenant elle est devenue visible à nos yeux, car notre Sauveur, le
Christ Jésus, s’est manifesté (…) en faisant resplendir la vie » ?

En effet, au jour de la transfiguration, Dieu nous montre le pays qu’il
avait promis à Abraham. Il apparaît clairement que nous sommes en route
vers la gloire de Dieu. Là est le lieu où nous sommes appelés à
demeurer, selon ce qu’exprime le désir de saint Pierre de monter trois
tentes. Mais il est trop tôt pour nous installer, la route est encore à
faire qui nous sépare de la pleine jouissance des fruits de la
résurrection. Nous ferons cependant cette route le cœur léger car
aujourd’hui nous goûtons les prémisses de la victoire du Christ notre
sauveur.

Mais comment garder ce trésor pour demain ? Comment l’emporter pour
qu’il soit notre force aux jours de la Passion ? En imitant Jésus, tout
simplement. Le mystère de la transfiguration nous montre que l’alliance
tripartite entre Dieu, son Messie et le reste de l’humanité, s’enracine
et se déploie dans la prière. Jésus se transfigure à mesure qu’il prie.
Au fur et à mesure qu’il s’abîme dans la contemplation du Père, Jésus
s’ouvre intérieurement à la béatitude d’être fils. Pendant qu’il voit
ainsi le Père, plus précisément parce qu’il voit ainsi le Père, les
disciples, eux, voient le Fils. C’est la vision béatifique du Fils qui
fait la leur, parce que c’est dans le Père que la lumière du Fils prend
sa source.

Nous comprenons donc que la prière, au fond, n’est pas mercantile ; elle
nous transforme. Elle nous transfigure. La prière est l’ouverture à
tous les possibles de Dieu en nous, et donc à ce possible par excellence
qu’est sa lumière. L’alliance que Dieu scelle avec l’humanité est
lumière et vie ; et dans la dynamique tripartite, le Christ agit comme
un prisme pour cette lumière. Un prisme qui fonctionne d’abord à
l’envers. L’éclatement de nos vies est saisi en lui, Jésus recompose
notre être profond en un faisceau unique et l’oriente vers Dieu. C’est
de cette manière que, dans la prière, l’image du Fils s’imprime en nous
et nous unifie en elle, jusqu’à ce que nous lui soyons semblables.

Mais si nous devenons tous semblables au Christ, nous ne devenons pas
tous identiques. En nous transfigurant, le Christ transfigure aussi nos
différences qui sont un reflet de sa richesse. En ce sens, le Christ est
le prisme de l’humanité, c’est-à-dire qu’il révèle ce qu’il y a en nous
d’inaliénable, de distinctif et de radicalement individuel. La
transfiguration est l’apogée de l’individu, non pas en tant qu’il
s’exalte pour faire montre de lui-même, mais en tant qu’il révèle que sa
vie prend sa source en Dieu, que sa vie s’épanouit en Dieu et qu’elle
est orientée vers lui.

Récapitulons. L’élection d’Abraham nous a appris que l’alliance de Dieu
est vie. La manifestation de Jésus-Christ comme Fils de Dieu nous
apprend que la nouvelle alliance est lumière et vie. Mais il reste que
nous avons, chacun à notre place, chacun à notre manière, à nous engager
dans le combat pour la victoire de la vie et pour la manifestation
totale de la lumière du Christ. En louant le Messie de Dieu chaque jour,
nous accueillons sa vie ; en priant avec lui et en lui, nous nous
transformons en lui. C’est à cette condition que nous vivrons les jours
de la Passion pour ce qu’ils sont : une manifestation de la tendresse du
père, une victoire de la vie, une apothéose de la lumière de Dieu.

Seigneur Jésus, nous te bénissons et nous t’adorons parce que tu es
l’Envoyé de Dieu qui transmet la vie à toutes les familles de la terre.
Nous t’acclamons et nous te glorifions car, par ton sacrifice, tu nous
donnes en partage ta gloire, tu nous donnes d’être enfants de lumière.
Pour que nous puissions te suivre jusqu’au bout, nous nous offrons
maintenant à toi, transfigure-nous, transforme-nous à ta parfaite
ressemblance, et Dieu notre Père sera tout en tous.

Frère Dominique

Lien : http://www.homelies.fr/

Invité Dim 20 Mar 2011 - 10:00

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Dimanc10

Entrant ensemble dans cette deuxième semaine du carême, acceptons de changer la direction de notre vie, c'est-à-dire d'aller plus loin dans le chemin de la conversion. Comme les disciples, Pierre, Jacques et Jean, laissons-nous surprendre par Dieu !Avez-vous déjà demandé une chose à Dieu et reçu de Lui quelque chose de meilleur et de plus grande valeur ? Les neuvaines produisent parfois ce genre de réponse.
Les apôtres sont à la montagne pour suivre Jésus dans son invitation... et voilà qu'ils sont « surpris » par le mystère de la Transfiguration, mystère de Lumière et de Miséricorde.

Et nous AUJOURD'HUI, nous laisserons-nous surprendre par la Parole de notre Père ?
S'il nous disait : « Je veux que tu vives comme mon vrai fils, comme ma vraie fille ! »,
comment lui répondrions-nous ?
Aurions-nous besoin d'un ajustement de vie, de parcours à faire ? Allons, ne tardons pas, et si nous nous sentons incapables, vite, demandons son aide !
Et nous expérimenterons que nous sommes sauvés.

http://www.messagelumiere.org/Dimanche.htm#ML

:bdnp1:

Invité Dim 20 Mar 2011 - 11:44

Image du Blog vasedargile.centerblog.net

Nous avons recours à Toi Seigneur,
daigne jeter un regard sur ta famille ici assemblée.
Nous te remercions pour cette demeure qui nous abrite,
pour l'amour qui nous unit, pour la paix d'aujourd'hui et l'espérance de demain,
pour la santé, le travail, notre nourriture.
Nous te remercions pour les amis, et pour l'aide amicale qu'il nous donnent.
Fais que la paix règne dans notre petit univers.
Purifie nos coeurs de toute agressivité cachée.
Accorde-nous la grâce de patienter et de persévérer.
A nous qui t'offensons, donne le pardon,
afin que nous acceptions et pardonnions les offenses des autres. A nous qui sommes négligents, donne l'indulgence, afin que nous supportions de bon coeur la négligence d'autrui.
Donne-nous le courage et la force pour affronter ce qui nous attend,
afin que nous soyons fermes dans le malheur et patients dans les contrariétés.
Donne-nous d'être fidèles et aimants les uns envers les autres.
Comme les enfants recourent à leur père, nous recourons à toi,
implorant ton aide et ta miséricorde
au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Amen.
source: Carême 2011 – Diocèse deSaint-Denis de La Réunion

**Bnicolas34** Dim 20 Mar 2011 - 15:03

Dimanche 20/3/2011
2ième Dimanche de Carême
(Couleur liturgique : Violet)
Année A

Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 17 : 1à9

La Transfiguration

Lien vidéo :
http://webtvcn.fr/?p=41120

Vu et écouté sur le site :
http://www.webtvcn.eu/

Amicalement, fraternellement
Nicolas

**lily** Dim 20 Mar 2011 - 16:43

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Bible_21

Dimanche 20 mars 2011
Careme 2011, Meditation du jour
Fonder sa vie sur une parole

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Transf12

Pars ! Laisse ! Va ! L’invitation a tout d’un ordre. Pressante, elle ne supporte aucun détour dans la réponse à laquelle elle semble ne laisser guère d’hésitation possible. Abraham est appelé au départ. Et Abraham part, avec les siens. Comme le Seigneur le lui avait dit. Abraham inaugure la route que nous sommes appelés à prendre avec Dieu. Cette route que tant d’hommes et de femmes ont empruntée avant nous. Chemin de doutes et de questions, chemin de promesses et d’attentes aux carrefours desquels Dieu ne cesse de dire sa fidélité et sa présence. Le départ d’Abraham et la longue marche vers la Terre Promise fondent, aujourd’hui encore, nos propres départs, nos propres marches, notre propre quête de la Terre Promise. C’est toujours le même appel qui résonne au cœur de nos vies. C’est toujours à la même disponibilité que nous appelle notre baptême. C’est toujours à la même marche que nous prenons part. Comme Abraham, nous sommes appelés à répondre à notre vocation. Chaque jour. Une fois de plus, le temps du Carême nous invite à prendre la route. Il nous faut avancer vers le large, partir loin, aller vers des terres qui nous sont inconnues, des terres nouvelles qui seront pour nous autant de terres sacrées parce que devenues terres de rencontres avec le Christ, terres où Dieu nous révèle, comme sur la colline de la transfiguration, le visage de son Fils : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; écoutez-le. »
Père Benoît Gschwind, assomptionniste
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » A_dema10

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » A_dema10

Seigneur, nous te prions
Comme Abraham, de plus en plus de gens quittent leur pays et partent vers l’inconnu…
Aujourd’hui, nous devons vivre dans un monde ou les multiples mutations, les situations politiques, economiques et sociales creent de plus en plus de flux migratoires qui nous interpellent, nous exasperent, engendrent des conflits et durcissent parfois la cohabitation…
Que l’Esprit Saint transforme nos cœurs et nos mentalites et nous aide a creer des espaces de fraternite, fideles a ta Parole et a ton Amour…

Seigneur, nous te prions
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Croix_21

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Croix_21

Suite au tremblement de terre, et au tsunami, le Japon vit dans l’angoisse, l’incertitude du lendemain…
Pour toutes les personnes qui sont mortes ou disparues dans ce seisme… Pour les survivants qui ont, parfois, tout perdu et qui doivent maintenant, survivre dans des conditions tres precaires… Que le courage, l’abnegation des sauveteurs et des pompiers du nucleaire, transfigurent ceux qui craignent pour leur vie et celle de leur famille… Seigneur, nous te prions
O Dieu, lors de la transfiguration de ton Fils tu nous as revele a quel avenir de gloire nous sommes promis. Ancre-nous dans l’esperance sainte qui ne decoit pas. Nous te le demandons par Jesus, le Christ, notre Seigneur. — Amen.

Nous voici, Seigneur,
aide-nous a nous engager envers toi
comme toi tu t'es engage envers nous.
Fais-nous participer a la resurrection de ton Fils,
lui qui est vivant
pour les siecles des siecles.

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Amen_h11

**maryline** Dim 20 Mar 2011 - 18:01

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 460862

1. Il est important de souligner que ce deuxième dimanche de Carême nous emmène sur un autre mont.
Après celui de la Tentation, dimanche dernier, et avant celui du Golgotha à la Passion, Le Seigneur nous donne rendez vous au Thabor. Ce n’est pas un simple manège de montagnes russes… C’est simplement parce que les hauteurs géographiques sont le symbole de la désintoxication du quotidien, de la recherche de la pureté dans toute son excellence… Le Mont de la Quarantaine était le lieu suscité par l’Esprit à Jésus pour séjourner seul avec le Seul, en Fils face à son Père. Le Golgotha sera le point de rencontre entre l’acte suprême qu’est la prière du même Filsde l’Homme pour ses frères et la grâce déversée par l’Homme Dieu sur ces mêmes frères. Pour ce récit de la Transfiguration, l’altitude est un élément suggestif qui nous aide à communier aux réalités d’En haut promises. Il fallait bien cette hauteur pour que les apôtres accèdent à ce point de vue dégagé sur ce que sera la gloire de l’humanité renouvelée.
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2. Fenêtre sur la Gloire impassible et parfaite, l’absence de Satan en est la preuve en creux.
En effet, le Tentateur du désert n’a plus sa place : « il le quitta… » (Mt 4, 11) ; et le Mauvais n’est pas encore revenu « …au moment favorable. »(Lc 4, 13) que sera l’heure de la Croix. Nous sommes donc tranquilles pour contempler Celui dont nous venons, avec Pierre, de reconnaître l’être et la mission : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Mt 16, 16). L’être, c’est sa filiation divine ; sa mission, c’est son « être christ », oint, messie, chargé de la restauration d’Israël, le peuple élu, l’humanité finalement qui doit être rétablie dans cette même filiation originelle.

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3. Contempler le Christ en Gloire, c’est l’écouter !

On ne peut passer sous silence cette équation révélée par l’évangéliste et à laquelle le Saint Père nous exhorte avec persévérance, y compris en lançant ce Carême 2011 : « Pour emprunter sérieusement le chemin vers Pâques et nous préparer à célébrer la Résurrection du Seigneur - qui est la fête la plus joyeuse et solennelle de l’année liturgique -,
qu’est-ce qui pourrait être le plus adapté si ce n’est de nous laisser guider par la Parole de Dieu ?C’est pourquoi l’Eglise, à travers les textes évangéliques proclamés lors des dimanches de Carême, nous conduit-elle à une rencontre
particulièrement profonde avec le Seigneur, nous faisant parcourir à nouveau les étapes de l’initiation chrétienne : pour les catéchumènes en vue de recevoir le sacrement de la nouvelle naissance ; pour ceux qui sont déjà baptisés, en vue d’opérer de nouveaux pas décisifs à la suite du Christ, dans un don plus plénier. » Cette exhortation n’est pas un choix pastoral du Pape ; c’est un rappel qu’il nous lance à obéir au Père Lui-même : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-Le. » Ce faisant, le Pape se situe exactement dans la ligne du texte conciliaire Sacrosanctum concilium qui nous dit : « [Le Christ] est là présent dans sa parole, car c’est Lui qui parle tandis qu’on lit dans l’Église les Saintes Écritures. » (7)
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 438815

4. Nous sommes en face d’un triptyque sacré : ‘l’être-fils’, la Gloire, la Parole.
Chez Jésus, la Gloire est totale car Il est autant le Verbe que le Fils. Il n’est donc qu’un avec le Père : « Le Père et moi nous sommes UN. » (Jn 10, 30) Mais si Jésus est venu chez les siens, s’Il s’est fait solidaire avec nous, si « Dieu l’a fait péché pour nous c’est pour que nous devenions en lui justice de Dieu. »(2 Cor 5, 21). C’est donc que nous sommes appelés à participer de Sa justice, Lui qui a participé de notre faiblesse. Il a pris sur Lui ce qui est nôtre (le péché et la mort) afin de nous revêtir de ce qui est Sien : l’immortalité. Comme écrit Paul à Timothée : « Le Christ Jésus s’est manifesté en détruisant la mort et en faisant resplendir la vie et l’immortalité… » Nous sommes donc appelés, au sens du terme vocation (employé par Paul dans cette même épître) à devenir fils en écoutant la Parole du Fils et à entrer dans la Gloire filiale que notre Frère aîné a déjà rejoint. C’est le thème de la Collecte de ce jour : « Fais-nous
trouver dans ta Parole les vivres dont notre foi a besoin : et nous aurons le regard assez pur pour discerner ta gloire. » En sachant bien sûr que nous ne discernerons la Gloire qu’en y participant nous-mêmes à force d’être fils par l’écoute de la Parole du Fils…

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 438815

5. Nous pouvons lire ce saint triptyque sur le visage des trois apparitions du Thabor.
Le Fils révèle bien sûr la filiation parfaite tandis que Moïse est la figure de la gloire (N’était-il pas obligé de voiler sa face, rayonnante de ses rencontres avec Yahvé ? Ex 34, 30-34) et Élie le visage de la Parole prophétique, celle qui nous dit l’Amour de Dieu pour l’homme, quiest fils en Son Fils « le Bien-aimé. » Ce contexte d’amour fou (Paul EVDOKIMOV) est bien rendu par les cantilènes grégoriennes de l’introït Tibi dixit comme de l’offertoire Meditabor dans lequel, les mots dilexi sont nommés deux fois et portés avec bonheur par la musique grégorienne qui nous entraîne dans l’intimité du moment.

Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 438815

6. C’est pourquoi, il nous faut nous relever et quitter la peur,
comme le commande Jésus aux trois apôtres. ‘Se lever’ et ‘ne pas craindre’ sont des expressions typiquement pascales qui annoncent la résurrection (se lever) et l’entrée dans le monde de Dieu qui règne au-dessus du nôtre sans être soumis à ses contingences. Ainsi Jésus traversera-t-il les murs pour visiter ses disciples en leur apportant lapaix et en chassant leur crainte (Lc 24, 36-38). C’est en adoptant cette double posture de vie et de joie que nous accompagnerons utilement les catéchumènes de l’Église. Car sinon, comment amener au baptême des frères et des sœurs en tirant une tête de carême, comme on dit justement, et en marchant avec des pieds de plomb ?!
Allons à la messe 2ème dimanche de carême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 438815

7. Et Abraham, dans tout ça ?
Notre père dans la foi nous renvoie aux origines. Et ceci a deux incidences. Tout d’abord de nous montrer la fidélité de Dieu dont rien ne vient interrompre la patience infinie pour éduquer notre humanité à rejoindre son identité profonde, celle d’être Sa famille. Ensuite de nous rappeler que, si chacun de nous s’inscrit dans la longue chaîne qui construit l’Histoire du Salut, chacun doit prendre pour lui, personnellement, cet appel du Seigneur à se quitter soi-même,à se renoncer à travers ses biens et ses acquis pour partir vers une destination qui n’est pas connaissable car elle n’entre pas dans la cartographie du cosmos. Cette patrie céleste, bien que déjà présente au milieu de nous, échappe à notre pouvoir, notre avoir et notre savoir comme l’enseignaient les trois tentations de la Quarantaine. Ce n’est pas nous qui possédons la Patrie, c’est elle qui nous possède : « Va dans le pays que je te montrerai. »C’est pourquoi il faut se quitter, laisser ses biens et s’effacer. Laisser Dieu prendre la direction du voyage, Le laisser faire le plan de vol, Le laisser choisir les étapes… Cela s’appelle la confiance filiale. Nul n’en eut de plus grande qu’Abraham : « Sa foi lui fut comptée comme justice. »
C’est vers lui que nous devons regarder pour plaire à Marie qui n’a eu de cesse de vivre en elle, à la perfection, cette foi du Patriarche, permettant ainsi la naissance de Celui en qui seront bénies toutes les nations.

Mgr Jean-Marie LE GALL
http://www.communautesaintmartin

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Dans le monde de la Bible, la montagne c’est le lieu de la présence de Dieu.

Re: Vers le 2ème dimanche de carême: Celui-ci est mon Fils bien-aimé"

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