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2ème dimanche de Pâques :Qu'est-ce que la Miséricorde divine" croire "avec l'exemple de Thomas"

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Message  maryline Ven 9 Avr 2010 - 7:35

2ème dimanche de Pâques :Qu'est-ce que la Miséricorde divine" croire "avec l'exemple de Thomas" Bible
1-
CROIRE EN LA MISÉRICORDE DIVINE


On allait jusqu'à sortir les
malades sur les places, en les mettant sur des lits et des brancards : ainsi,
quand Pierre passerait, il toucherait l'un ou l'autre de son ombre.
Actes 5

Rendez grâce au Seigneur :
Il est bon! Éternel est son amour.
Psaume 144 (145)

« Sois sans crainte. Je suis le Premier et le Dernier... »
Apocalypse
1« Avance ton doigt ici et vois mes mains; avance ta main et
mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. »
Jean
20


INTRODUCTION

Le deuxième dimanche de Pâques inaugure ce temps joyeux qui met en lumière le Christ
ressuscité et vise à stimuler notre foi au Christ vivant pour
toujours.
Jean-Paul II en canonisant soeur Faustine en avril 2000, cette grande apôtre de la miséricorde du Seigneur, a proclamé ce dimanche « le dimanche de la miséricorde
divine »
. C'est pourquoi, en ce dimanche, nous ferons porter notre
réflexion sur notre foi en la miséricorde de Dieu.


2ème dimanche de Pâques :Qu'est-ce que la Miséricorde divine" croire "avec l'exemple de Thomas" 150070

1-
Qu'est-ce que la miséricorde?

Le mot « miséricorde » vient de deux mots latins : miser, qui signifie malheureux, et cor, qui signifie coeur. La miséricorde, c'est donc le coeur qui se penche sur le malheur ou la misère des autres.
La miséricorde est cependant plus qu'un beau sentiment qui s'apparenterait à
la pitié, à la sympathie ou à la compassion, quoique ces sentiments honorent
déjà beaucoup la personne qui les possède. En fait, la miséricorde se traduit
par toutes sortes d'actions en faveur des plus démunis, des plus mal pris de ce monde. Autrement dit, ce sentiment n'a pas que du coeur, il
a aussi des mains.
Quand on l'applique à Dieu, la miséricorde s'adresse d'abord au mal le plus profond qu'il y a en nous c'est-à-dire à notre péché. Par la suite, elle rejoint toutes sortes de maux qui nous affligent : maladies, infirmités, souffrances diverses, épreuves de tous genres, etc.

2- La source de la miséricorde divine

La miséricorde de Dieu prend sa source dans son amour éternel. Le psaume
responsorial de ce dimanche le dit clairement : « Le Seigneur est bon et son
amour est éternel. » C'est parce que le Seigneur nous aime tous qu'il ne peut
rester indifférent à notre souffrance et particulièrement à la souffrance que
nous occasionne notre péché.

C'est au nom de cet amour pour nous qu'il nous a envoyé son Fils unique, que celui-ci a souffert sa passion, est mort et est ressuscité pour notre salut. Ce
n'est pas un petit amour
que l'amour de celui qui est prêt à donner sa
vie et à ressusciter pour que nous vivions.

On le voit bien, l'amour du Seigneur pour nous n'est pas simplement sentimental. C'est un amour efficace.

3- L'objet de la miséricorde divine

Le premier objet de la miséricorde de Dieu, nous venons de le voir, c'est notre condition de pécheurs. Les évangiles sont pleins de récits nous montrant l'attention toute particulière que Jésus porte aux gens reconnus comme pécheurs : voyez son action auprès de la pécheresse publique, de la femme adultère, de Lévi nommé Matthieu, de Zachée, du paralytique au toit crevé, du larron, etc. L'Ancien Testament fourmille également de passages où l'ont voit le même amour de Dieu pour les pécheurs. On n'a qu'à relire la prière de David pécheur (psaume 50-51) ou encore le très beau De profundis (psaume 129-130). Le prophète Isaïe est ébloui par la capacité du Seigneur de blanchir la rougeur de nos fautes (1, 18). Les théologiens présentent cet amour de Dieu pour les pécheurs, particulièrement bien vécu par le Christ, comme un amour de privilège.Cet amour de miséricorde s'exprime aussi envers les personnes qui souffrent d'un mal quelconque. Encore ici, Jésus est le témoin actif et éloquent de cette miséricorde. Voyez-le guérir les malades, rendre la vue aux aveugles, l'ouïe aux sourds, la marche aux boiteux et aux paralysés. Voyez-le réintégrer les marginaux (lépreux) dans la société. En ce dimanche, c'est l'Apôtre Pierre qui exerce, au nom de Jésus, cette
miséricorde envers les malheureux de ce monde. Même son ombre réussit à leur apporter du réconfort et la guérison. Cet amour de miséricorde du Seigneur envers les pauvres de ce monde, les théologiens le nomme amour de préférence.

4- Les deux conditions pour que s'exerce la miséricorde divine

De la part de Dieu, cet amour de miséricorde est toujours disponible. Il est
comme l'eau de la source qui coule toujours et qui s'offre à quiconque veut bien étendre la main pour y puiser. Il est comme le soleil qui brille et réchauffe
quiconque veut bien s'y exposer.
Mais justement il faut tendre la main jusqu'à la source de l'amour du Seigneur ou s'exposer à la lumière de son soleil. Pour cela, deux conditions sont requises : reconnaître sa pauvreté et croire en la bonté du Seigneur.
Dans l'évangile de ce jour, Thomas est un exemple signifiant de ces deux
conditions. Il voit bien que sa foi est déficiente, il se sent démuni devant le
fait de la résurrection du Seigneur; à sa manière, c'est un pauvre, un
malheureux, victime de son entêtement et de son aveuglement. Mais c'est en même temps quelqu'un qui a l'humilité d'accueillir Jésus, de l'écouter lui parler et de regarder les cicatrices de ses plaies de ressuscité. Thomas, le pécheur, redevient croyant. Thomas, le faible, se sent aimé de Jésus au-delà de son doute. C'est pourquoi sa profession de foi est tout à fait magnifique : « Mon Seigneur et mon Dieu! »
Dans la première lecture, la foi des gens qui amènent des malades aux pieds de Pierre est manifeste en même
temps que la prise de conscience de toutes leurs misères. La foi des malades
l'est sans doute encore plus. Leur foi se transforme en espérance : ils croient et ils espèrent que Pierre va pouvoir leur faire du bien au coeur de leur situation difficile.

5- Pour nous

D'abord, nous sommes invités à croire à cet amour extraordinaire du Seigneur. Nous l'avons chanté dans le psaume de ce dimanche : « Le Seigneur est bon! Éternel est son amour! » Nous sommes appelés à renouveler notre foi en ce Dieu qui est « plein de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d'amour » (psaume 145), en ce Dieu qui nous aime tous personnellement, sans conditions et sans réserves aucunes.
Ensuite, nous sommes appelés à nous abreuver à la source divine de sa miséricorde. Nous sommes tous pécheurs, nous ne le savons que trop. Et donc, nous sommes tous candidats à la miséricorde divine. Dieu nous aime d'un amour de privilège : nous sommes, et oui, les privilégiés du Seigneur. Il est toujours prêt à nous donner son pardon. Pourquoi nous en priverions-nous.Enfin, nous sommes invités à pratiquer la miséricorde envers nos frères et nos soeurs de la terre. Et cela des deux façons que le Seigneur nous enseigne et nous montre aujourd'hui. Premièrement, nous aussi, nous nous efforçons de pardonner à ceux qui nous ont fait du mal : si nous sommes si contents que le Seigneur nous pardonne nos fautes, comment pourrions-nous retenir notre pardon envers ceux qui ont fauté contre nous? Deuxièmement, à l'instar de Pierre, nous nous appliquons à aider, selon nos moyens et à notre façon, les plus malheureux que nous (malades, esseulés, déprimés, chômeurs, réfugiés, victimes de toutes
sortes, etc.)

CONCLUSION
La miséricorde divine est le plus beau joyau du coeur de
Dieu.
C'est le plus grand cadeau qu'il puisse nous faire. Car cette
miséricorde nous délivre de notre faute et nous réconcilie avec lui, avec les
autres et aussi avec nous-mêmes. C'est pourquoi notre foi en cette miséricorde est si grande.

Cette foi qui s'exprime en prière d'action de grâce et en demande de pardon au Seigneur, s'exprime également envers nos soeurs et nos frères de la terre qui ont besoin de notre pardon ou encore de notre aide.

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2-
CROIRE

Des hommes et des femmes de
plus en plus nombreux adhéraient au Seigneur par la foi.
Actes
« Moi, Jean..., je me trouvais dans l'île de Patmos à cause de
la parole de Dieu et du témoignage pour Jésus ».
Apocalypse

« Mon Seigneur et mon Dieu! »
Jean 20


INTRODUCTION

Le deuxième dimanche de Pâques inaugure la série des dimanches après Pâques jusqu'à la fête de la Pentecôte. Tous ces dimanches sont centrés sur le Christ
ressuscité
, bien sûr. Ils veulent, de différentes façons, approfondir
notre foi en la résurrection du Seigneur. Aujourd'hui, c'est principalement à
travers le témoignage de Thomas que nous sommes
invités à regarder notre propre vie de foi. Mais c'est aussi à travers
l'enthousiasme de la première communauté chrétienne et la fidélité de Jean, le
visionnaire de Patmos, auteur de l'Apocalypse.

Nous verrons que la foi, comme toute vie, est appelée à grandir dans
l'amour.
Mais elle ne grandit pas nécessairement de façon rectiligne :
elle a ses hauts et ses bas, ses lumières et ses doutes, ses grandeurs et ses
faiblesses. Mais toujours, elle s'appuie sur le témoignage d'autres croyants et
sur la rencontre du Seigneur vivant.


1-
L'exemple de Thomas

Comment chemine la foi? Fonctionne-t-elle de manière linéaire ou connaît-elle des
hauts et des bas, des certitudes et des doutes, des lumières et des ombres?
Quelle est la certitude de la foi?

Le cheminement de la foi de Thomas est éclairant à ce sujet. Quand il vivait
avec Jésus, qu'il pouvait lui parler et l'entendre tous les jours, Thomas avait
une foi en Jésus qui grandissait : elle s'appuyait sur la vision et sur
l'audition de Jésus. Sa certitude se basait sur une certitude sensible. Mais,
quand Jésus eut disparu de son horizon quotidien, ce fut une autre chose : sa
foi subit une éclipse, elle entra dans une zone ténébreuse, elle traversa une
nuit : il n'avait plus cette certitude physique, humaine, sensible. Il se mit à
douter et à poser des conditions à sa foi : « Si je ne vois dans ses mains la
marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne
mets la main dans son côté, non, je ne croirai pas. » Voilà qui est clair comme
affirmation mais ténébreux comme foi : « Le cheminement de foi suppose une
traversée de ténèbres » (Gerald A. Arbuckle). On sait la suite : quand il vit
Jésus, ce fut comme un éblouissement. Il l'écouta lui dire avec amour : « Avance
ton doigt, et vois mes mains; avance ta main et mets-la dans mon côté; cesse
d'être incrédule, sois croyant ». Alors, Thomas lui fit la plus belle profession
de foi qui soit, qui est en même temps un merveilleux acte d'amour : « Mon
Seigneur et mon Dieu ». Et Jésus conclut : « Parce que tu m'as vu, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu! » Heureux ceux qui passent d'une
certitude humaine à la certitude de la foi.

Donc, si l'on résume le cheminement de foi de Thomas, on peut le diviser en quatre
étapes
: 1- foi sensible (vue et ouïe); 2- doute; 3- foi humaine; 4- foi
surnaturelle.

N'est-ce pas souvent le même cheminement, ou presque, que nous suivons? Nous
n'avons pas vu le Christ certes. Mais notre foi passe, sinon régulièrement, du
moins de temps en temps, par des doutes, des nuits, des ténèbres, pour en
ressortir grandie? La foi de notre enfance, de notre première communion, de
notre première confession et de notre confirmation, a probablement passé ensuite
par les doutes de l'adolescence et des questions de l'âge mûr. Qui ne s'est pas
dit un jour : « Et si tout cela n'était qu'une belle histoire! S'il fallait que
le Christ ne soit pas ressuscité! Après tout, personne ne l'a vu sortir du
tombeau! »? Et puis, après ces questions, ces doutes, ces nuits, la lumière est
revenue, plus belle, plus forte, plus claire. Un peu comme en amour. Et ainsi,
de lumière en lumière et de nuit en nuit, notre foi a grandi. Elle s'est approfondie, elle s'est ancrée davantage sur le roc du
Christ ressuscité. Jour après jour, elle avance vers l'accomplissement total,
vers l'éternité où elle disparaîtra pour se transfigurer complètement en amour
de Dieu, amour qui se réverbérera sur tous les élus du ciel (1 Corinthiens 13,
13).
Il ne faut donc pas trop s'étonner si notre vie de foi subit des éclipses, se
questionne et se tourmente. La foi est une vie. Comme toute vie, elle a ses
périodes de santé et ses périodes de maladie : « Aujourd'hui, nous voyons une
image obscure comme dans un miroir; mais, ce jour-là, nous verrons face à face.
Actuellement, notre connaissance est partielle; ce jour-là, je connaîtrai
vraiment, comme Dieu lui-même m'a connu. » (1 Corinthiens 13, 12)

2- Le témoignage individuel
La deuxième lecture, qui
amorce le Livre des Révélations, communément appelé l'Apocalypse, nous met en
présence d'un témoin de foi exceptionnel. Le voyant
de Patmos, l'auteur de l'Apocalypse, est un croyant de grande classe,
pourrait-on dire. C'est à ce titre que Jean « frère et compagnon dans la
persécution et l'endurance avec Jésus », se met à écrire « ce qu'il voit » aux
sept Églises d'Asie mineure.

On ne sait pas comment ces Églises ont reçu le message de Jean. On peut penser, en tout cas, qu'elles l'ont reçu comme venant d'un croyant exceptionnel, comme émanant d'un témoin de première ligne. Il n'y a pas de doute que ce témoin a exercé
une influence
, directe ou indirecte, sur la propre vie de foi des
croyants à qui son message était adressé.

N'en est-il pas de même dans nos propres vies de foi? Si nous repassons
l'histoire de notre foi, nous y découvrirons sans doute assez facilement
l'influence de tel ou tel témoin de la foi. Quelquefois, ce peut être un
personnage de la Bible (un prophète, un apôtre, etc.), ou encore un saint ou une
sainte qui nous ont particulièrement marqués (la petite ou la grande Thérèse, le
curé d'Ars, Marguerite d'Youville, Vincent de Paul, etc.) D'autres fois, c'est
quelqu'un que nous avons côtoyé tous les jours ou presque : nos propres parents,
notre curé, un professeur, un ami, un moine, une personne bien ordinaire en
apparence mais profondément croyante.

La foi se nourrit de témoignage, en particulier de témoins personnels et
individuels.
Aujourd'hui, comme au temps de Jean, nous avons besoin de
ces témoins qui, souvent sans rien dire, nous influencent profondément par leur
simple manière d'être avec les autres et avec l'Autre. Et il arrive aussi que
c'est nous qui servons de témoins pour conforter la foi des autres.

3- Le témoignage collectif

La première lecture nous donne un aperçu de ce que pouvait être la première
communauté chrétienne
. Les croyants se réunissaient au Temple : ils
priaient sûrement; sans doute, on le voit par l'exemple de Pierre,
s'adonnaient-ils à l'annonce de la Bonne Nouvelle. Il n'est pas étonnant que «
tout le peuple faisait leur éloge ». On rapporte qu'on disait des premiers
croyants : « Voyez comme ils s'aiment! » Y a-t-il plus beau témoignage que
celui-là? Quand une communauté donne un témoignage d'amour, qui se manifeste,
entre autres, par le pouvoir de guérison de son pasteur (Pierre), alors la foi de cette communauté devient contagieuse : « Des
hommes et des femmes de plus en plus nombreux adhéraient au Seigneur par la foi
».

N'est-ce pas la même chose aujourd'hui? La meilleure prédication ne se fait pas du
haut de la chaire. Elle se fait par l'exemple d'une communauté vivante qui
traduit sa foi en charité, qui donne des mains et du coeur à sa foi. Quand nos
communautés sont des communautés de prière et de partage, de foi et d'amour,
elles deviennent attirantes, presque séduisantes, pour les
autres.

Quand, au contraire, nos communautés se replient sur elles-mêmes dans une
attitude frileuse et attentiste, elles se condamnent à mourir à plus ou moins
long terme et elles n'ont rien d'enthousiasmant pour ceux et celles qui les
regardent. Les communautés qui vivent de leur foi ne gardent pas cette foi pour
elles tout seules. Elles vont sur la place publique non pas nécessairement pour
faire du porte à porte avec la Bible mais pour aider l'un et dépanner l'autre,
pour soutenir et encourager. Autrement dit, leur foi est une foi vivante et non
pas une foi morte (cf. Jacques 2). Vient un moment où les gens demandent aux
croyants les motifs de leur charité fraternelle : alors ils leur disent de
milles manières que c'est leur foi en Jésus ressuscité et en sa Parole qui est
le moteur de leur agir.

Le témoignage de foi collectif, quel beau et fort témoignage!

4- La rencontre du Christ

Par-dessus tout, ce qui a motivé, pour ne pas dire « ressuscité », la foi de Thomas, c'est sa rencontre avec le Christ ressuscité. Quand il a vu son
Maître et ami, quand il s'est trouvé face à face avec lui, ce ne sont plus les
traces dans ses mains ou son côté qui l'ont intéressé, c'est Jésus lui-même :
enfin, il retrouvait son « Seigneur » et son « Dieu ». Il retrouvait celui qui
l'aimait et celui qu'il aimait.

Car, au fond, la foi, est-ce autre chose que de tomber, ou retomber, en amour
avec le Seigneur?
La foi, ce n'est pas d'abord croire à des vérités, même
si c'est aussi cela. C'est d'abord rencontrer le Christ et avoir un coup de
foudre pour lui et, ensuite, désirer constamment nous trouver avec lui, soupirer
quand il disparaît ou que nous, nous nous éloignons de lui, désirer de tout
notre être le retrouver, goûter sans cesse à la douceur et à la force de son
amour et essayer de le lui rendre un peu. La foi, c'est rien
d'autre qu'une histoire d'amour jamais achevée
, perpétuellement
recommencée et éternellement écrite dans le coeur de
l'autre.
C'est cela la chose la plus
importante qui s'est passée dans cette rencontre du Christ avec son disciple.
C'est encore cela qui se passe pour nous aujourd'hui : notre
foi ne devient une vraie foi que le jour où nous tombons, ou retombons, en amour
avec le Christ
, que le jour où nous nous savons et où nous nous sentons
recherchés avidement par le Seigneur et où nous le retrouvons, dans une
rencontre amoureuse et une étreinte passionnée, que nous voudrions jamais
achevées, éternisées pour toujours.

CONCLUSION

Nous sommes tous, à des degrés divers et souvent plus d'une fois dans notre vie, des
Thomas du vingt et unième siècle
. Nous aussi, nous traversons des
ténèbres dans notre foi. Nous aussi, nous éprouvons des doutes et nous posons
des questions. Mais, nous aussi, nous sommes, par-delà nos ombres et nos
faiblesses, de perpétuels chercheurs du Seigneur, d'éternels quêteurs d'amour du
Christ ressuscité. Nous sommes surtout d'éternels cherchés
du Seigneur et d'éternels aimés de Dieu
: quand la rencontre se fait
entre Lui et nous, la foi est à son meilleur et l'amour réciproque parfume les
rendez-vous de joies, de désirs, de soupirs mutuels qui sont les plus beaux
actes de foi.

Mais notre foi est parfois ébranlée par la mauvaise qualité de vie de
certaines personnes qui se disent croyantes, par le témoignage frileux de
certaines communautés chrétiennes qui gardent leur foi vacillante au creux de
leur foyer.

Par contre, notre foi retrouve sa vigueur quand elle est relancée et
solidifiée par le témoignage de saints et saintes d'aujourd'hui, par des femmes
et des hommes de foi de la vie ordinaire, par de grands amoureux de Dieu et des
autres : leur parole et leur vie surtout nous enthousiasment
vraiment.

Notre foi l'est encore davantage quand elle voit, sous ses yeux éblouis, des
communautés chrétiennes
où resplendit, comme une lumière puissante et
comme un feu brûlant, une foi au Christ Sauveur qui a des mains et du coeur, qui
ne craint pas de se mouiller et de prendre position face aux problèmes cruciaux
de nos sociétés modernes. Et elle l'est encore plus quand, le coeur chaviré de
joie et les yeux éblouis de lumière, nous rencontrons Celui qui, depuis
toujours, nous tend les bras et court pour nous serrer tendrement contre son
coeur.

Jules Beaulac


source : le site du père beaulac
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