Jn 1, 1-18 "La grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ"

**maryline** Mer 31 Déc 2014 - 9:15

Jn 1, 1-18

« Au commencement était le Verbe »

Ce soir nous entendrons dans toutes les maisons « bonne année, meilleurs vœux de bonheur… ! ».

Paroles en l’air ou vraiment souhait profond pour ceux qu’on aime ? N’est ce pas une des caractéristiques de l’amour que de désirer que nos proches vivent en paix et épanouis ? Dieu aussi nous veut heureux et pas seulement dans la nuit du 31 décembre ! En son Fils, Verbe fait chair, il nous a fait le don le plus grand, le plus inouï. Le Verbe était « au commencement », c’est-à-dire qu’il est toujours ce jaillissement éternel de vie et d’amour, l’éternelle Parole du Père pour nous. Nous ne saurons jamais à quel point nous sommes aimés !

Que cette année nouvelle nous donne de découvrir cet amour profond de Dieu en chacun de nous.

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Sainte Marie Mère de Dieu ? Vous êtes vous déjà retrouvé devant une personne effarée que l’on puisse dire une chose pareille ? Comment une femme, pourrait-elle être la mère de Dieu ? Serait-elle une déesse ? Aurait-elle préexisté à Dieu ? Non bien sûr, mais alors comment peut on dire cela ? Elle est « mère du Christ » préféraient dire certains. Mais le Christ, qui est il ? Est-il un simple envoyé de Dieu, un prophète comme le croient les musulmans ? Un maitre spirituel ou un homme bien éclairé comme le pense l’homme moderne?
Écoute le témoignage de l’écriture : Marie, mère de Jésus, que l’on appelle Christ ! C’est à dire Marie mère de « Dieu sauve », que l’on appelle christ. Marie, mère de l’Emmanuel, Mère de « Dieu-avec-nous ».
Jésus est vrai Dieu et vrai homme. Parfait homme, homme parfait. Parfaitement Dieu et véritablement Dieu. Il est le Verbe éternel qui a pris chair. Marie qui a donné sa chair a donné la vie à Jésus Christ vrai Dieu et vrai homme. Elle est donc mère de Dieu. Elle a pris soin de Jésus Christ vrai Dieu et vrai homme, elle l’a éduqué. Elle a conduit à la maturité Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme, elle l’a soutenu et aimé jusqu’à la croix, lui, Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme. Elle est bien mère ! Non pas mère porteuse. Mais mère qui engendre, et mère qui fait grandir. Et elle est dès lors pour tout chrétien modèle de la délicatesse, de cet amour de Dieu qui ne peut pas être séparé de l’amour de tout homme, car en Jésus la divinité et l’humanité sont unies.
Toi et moi, contemplant l’enfant Jésus dans les bras de sainte Marie, nous ne pouvons que désirer aimer ardemment et Dieu et l’homme. Nous avons notre sainte Mère pour nous conduire à cela. Nous pouvons contempler à la crèche l’enfant Jésus qui, dans les bras de Marie, blotti contre elle, reçoit d’elle l’amour humain, la tendresse de l’amour maternel et immaculé. Depuis lors nous ne cessons de vénérer Marie, mère de Dieu, et de chercher en elle le modèle de douceur, de tendresse. Et nous cherchons en la priant et en la prenant pour mère.
Et nous apprenons d’elle un amour humain divinisé par la grâce, qui nous apprend à servir Jésus, à prendre soin de lui. Chaque jour. Et nous découvrons comment dans le corps du Christ nous sommes aussi appelés à développer des trésors de délicatesse, de dévouement, pour nos frères et sœur dans le christ ; nous découvrons d’elle la compassion.

Marie tendre mère, auxiliatrice des malheureux, apprends nous à compatir. Donne-nous la véritable compassion en ce temps de Noël pour ceux qui souffrent. Donne-nous la véritable attention pour les membres de nos familles qui ont besoin de notre attention. Alors comme disciples missionnaires, nous ferons rayonner l’amour de Dieu.

Abbé Damien Verley (Toulouse)