╰☆╮Bonne nouvelle de Jésus Christ "semaine du 13 au 18 Janvier" ╰☆╮

**maryline** Lun 13 Jan 2014 - 5:53

lundi 13 janvier 2014

Mc 1, 14-20

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Évangile de Jésus-Christ selon St Marc :

« Jésus proclame la Bonne Nouvelle et appelle ses premiers disciples »

**maryline** Lun 13 Jan 2014 - 5:57

Mc 1, 14-20

Les temps sont accomplis

Un de mes Maîtres - Mgr A-G Martimort - s’interrogeait dans un de ses ouvrages : Le temps chrétien peut-il être « ordinaire » ? La réponse était, bien entendu, négative et c’est pour cela que, à l’expression consacrée Temps Ordinaire, je préfère, avec lui, parler de temps dans l’Année. En effet, est-ce que le temps liturgique que nous inaugurons aujourd’hui peut être qualifié de : commun, habituel, quelconque, courant, banal, usuel, accoutumé, vulgaire, médiocre, bas, trivial, prosaïque…comme le laisse entendre nos dictionnaires ? Certainement pas si j’en crois l’Évangile qui lui est assigné.

Marc nous livre ici les premières paroles de Jésus et s’il les qualifie de Bonne Nouvelle ce n’est pas pour leur banalité ! Jugez-en plutôt: cette Bonne Nouvelle vient de Dieu, lui-même. Cet engagement divin est bien le signe de la nouveauté radicale qu’elle revêt: du jamais entendu sous le ciel. Car il ne s’agit pas d’un message comme purent en délivrer les prophètes de jadis. La Bonne Nouvelle du Christ marque une rupture dans l’Histoire. Il y a bien un avant et un après Jésus. Avec Lui toutes les promesses du Premier Testament sont accomplies. Méditant sur les premiers versets de la Lettre aux Hébreux, Saint Jean de la Croix n’hésitera pas à affirmer que c’est non seulement une sottise, mais une offense faite à Dieu que d’en attendre plus. Dieu nous a dit tout ce qu’Il avait à nous dire par la Parole qui est son Fils - Montée au Carmel 2/20 -.

Avec Lui le Royaume de Dieu, tant attendu par Israël, se fait si proche qu’on peut le toucher. D’où l’urgence qui caractérise ce message: il faut se convertir et croire ! Tout de suite, sans tarder. Il faut plaquer barques et filets, comme le firent Simon et André, Jacques et Jean, qui quittèrent leurs petites vies ordinaires pour devenir rien moins que des pêcheurs d’hommes.

Abandonnons la routine qui nous empêche de vivre en citoyens du Royaume de Dieu. Pendant les huit semaines qui nous séparent du Carême, prenons le temps de redécouvrir la radicale nouveauté du message du Christ. Mettons à profit le Temps dans l’Année qui s’ouvre aujourd’hui pour nous convertir et croire. Dans l’Eucharistie, approchons-nous de Lui qui est mort pour nous. Laissons-le transformer la banalité de nos existences en répondant à l’urgence de son appel. Il a sûrement en réserve pour nous plus que nous ne sommes capables d’imaginer pour transformer notre pseudo « temps ordinaire » en Temps de grâce !

Un frère ermite

**mimose** Lun 13 Jan 2014 - 6:36

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                                          EVANGILE DE JESUS CHRIST
                                                                                                                                           Selon saint Marc (1,14-20)

                                            L'URGENCE DU ROYAUME

                                                                                   Il n'y a pas du temps à perdre!
                                                                            Après l'arrestation de JEAN BAPTISTE, Jésus démarre sa mission publique
                                                                   sur les chapeaux de roue. A peine a-t-il proclamé la bonne nouvelle, qu'il appelle
                                                              ses quatre premiers disciples. Ceux-ci le rejoignent sans hésiter. Jésus nous presse. L'enjeu est de taille.
                                                       Quel bonheur, pense-t-il, lorsque tous les hommes se convertiront, croiront et le suivront
                                                     sans regarder en arrière. Heureux celui qui répond rapidement au Christ.
                                                 et si nous sommes tentés de mettre un frein à ses appels, déposons à ses pieds nos lenteurs à quitter
                                              nos idoles, nos manques de Foi, nos refus de tout lui donner, et supplions-le de nous aider.

                                                                                        Père Thibault Van Den Driessche

**maryline** Mar 14 Jan 2014 - 6:13

mardi 14 janvier 2014
Mc 1, 21-28

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Évangile de Jésus-Christ selon St Marc :

« Jésus enseigne avec autorité et guérit un possédé »

**maryline** Mar 14 Jan 2014 - 6:15

Mc 1, 21-28

Quel est l’enseignement nouveau que Jésus proclame avec autorité ? Serait-ce quelque chose différent de ce qui était enseigné par les rabbins de l’époque de Jésus ?

L’enseignement de Jésus est à la fois dans la ligne de toute l’Histoire Sainte, dans lequel il s’inscrit et en même temps il va plus loin : Dieu est Amour qui se diffuse, qui irradie pour tout homme, jusqu’à le libérer dans son corps, mais plus que cela dans son âme, dans ce qui le constitue comme homme et surtout comme fils de Dieu. Jésus, Fils de Dieu, est venu dans le monde pour nous rendre notre propre dignité de fils de Dieu, en nous sauvant du péché. Ce péché nous étouffe, nous éloigne de Dieu, des autres. Pourquoi ? Parce qu’il est le refus de Dieu, le non Amour, le non Vérité, le non communion, le non unité. Il nous éloigne de tout ce qui nous grandit, de tout ce qui nous empêche de servir, de chercher la Vérité, de trouver notre unité intérieure, une cohérence de vie. Il cherche à nous perdre c'est-à-dire à nous déconnecter de notre origine, de notre nature, de notre vocation, de notre but.

Pour nous rapprocher de Dieu et des autres, l’écoute de l’enseignement de Jésus nous permet de trouver le vrai chemin de liberté, d’Amour et de Vérité. Cet enseignement, Jésus lui-même a voulu que nous y ayons accès jusqu’à la fin des Temps. C’est dans et par l’Église que nous pouvons recevoir cet enseignement nourrissant puisque l’Église est le prolongement de Jésus-Christ aujourd’hui.

Comment suis-je attentif à faire le choix de Dieu ?

Comment j’accepte l’autorité de Jésus sur ma vie, moi-même ?

Comment suis-je réceptif à l’enseignement de l’Évangile dans l’Église ?

Suis-je attentif à me former de façon régulière, comme une nourriture indispensable ?

Comment puis-je mettre dans ma vie au moins une lecture quotidienne de la Parole de Dieu ?

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Père Pierre-Henri Montagne

**maryline** Mer 15 Jan 2014 - 7:21

mercredi 15 janvier 2014

Mc 1, 29-39

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Évangile de Jésus-Christ selon St Marc :

« Jésus guérit les malades, se retire pour prier et poursuit sa mission »

**maryline** Mer 15 Jan 2014 - 7:23

Alors que ce récit se situe tout au début du ministère public de la vie de Jésus, on remarque que celui-ci se révèle déjà comme un sauveur, comme celui qui vient guérir les malades et chasser les esprits mauvais.

Comme il est beau de voir Jésus rejoindre les préoccupations de ces apôtres, ces nouveaux amis qui viennent tout juste d’accepter de le suivre. Lorsqu’il apprend que la belle-mère de l’un d’entre eux, Pierre en l’occurrence, est malade, il va à sa rencontre.

St Luc nous raconte ce récit de guérison tout en simplicité, il n’y a pas de grandes manifestations, il n’y a pas de grandes paroles ou de gestes spécifiques. Tout en douceur Jésus s’approche de la malade, il l’a prend par la main et la fait lever. C’est comme s’il ne faisait que la réveiller, mais en réalité c’est bien plus que cela : il vient renouveler sa vie.

En effet, au départ cette femme est allongée, étendue comme une mourante et Jésus vient la relever, la remettre debout : cette expression vient de la même racine que le verbe ressusciter en grec. Et de fait, parce que Jésus l’a délivrée de sa fièvre, elle devient alors capable de se mettre au service des autres. Renouvelée dans l’existence, la voici animée par la charité ; cette charité qui est le principe de vie de Dieu lui-même.

Le seul geste que Jésus accompli pour guérir cette femme, c’est de lui prendre la main. Pensons à toutes les personnes qui nous ont pris la main tant au sens propre qu’au sens figuré. Toutes ses personnes qui nous aidé dans des situations où nous avons ployé sous le fardeau de la souffrance, où nous avons pu sembler être cloué sur place par une difficulté. Toutes ces mains qui ont su nous encourager, nous apaiser, nous relever… Elles sont comme autant de signe de la présence du Seigneur à nos côtés. Comme les nombreux malades que Jésus a accueillis après avoir guéri la belle-mère de Pierre, il n’est pas de maux dont le Seigneur ne souhaite nous délivrer. Il n’est pas de maux dont le Seigneur ne souhaite nous sauver !

Et nous nous rendons bien compte que les besoins de Salut pour notre monde, pour notre époque sont énormes ! Tant de personnes seules qui ont besoin d’une oreille attentive, tant de personnes souffrantes qui ont besoin d’un sourire apaisant, tant de personnes inquiètes pour leur avenir qui ont besoin d’une parole d’espérance. « Tout le monde te cherche ! » font remarquer les apôtres à Jésus. Oui tous, nous aspirons à la paix, repos, à la justice dont seul le Seigneur peut nous combler. Il s’agit là d’une quête, d’une recherche qui comme pour la belle-mère de Pierre doit faire de nous des serviteurs. Il y a tant d’hommes et de femmes qui cherchent, mais qui ne savent pas où chercher, qui ne savent pas quoi chercher, qui ne savent pas qui chercher… Que le Seigneur leur donne de trouver sur leur chemin les personnes qui sauront leur prendre la main pour les relever.

Et si durant ce jour je pouvais prendre la main de quelqu’un pour le relever au nom du Christ…

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Père Aymeric de Boüard

**maryline** Jeu 16 Jan 2014 - 7:06

jeudi 16 janvier 2014 Bonne fête Marcel !

Mc 1, 40-45

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Évangile de Jésus-Christ selon St Marc :

« Le lépreux purifié »

**maryline** Jeu 16 Jan 2014 - 7:09

Mc 1, 40-45

« Je le veux, sois purifié »

Ce jeudi de la première semaine du temps ordinaire nous propose un passage évangélique qui peut beaucoup nous aider dans notre combat personnel pour vivre fidèlement nos engagements chrétiens. Saint Marc nous rapporte la guérison d’un lépreux, la première dans le Nouveau Testament. Au temps du Christ, cette maladie n’était pas uniquement physiologique mais elle gardait une importante connotation morale, entraînant une sorte de mort civile. En effet, un lépreux était considéré comme quelqu’un d’impur et devait vivre retiré. Or, ce qu’un Juif pieux craignait le plus, c’était l’impureté légale pouvant l’empêcher de remplir ses obligations rituelles. Par ailleurs, selon les prescriptions du Lévitique la purification du lépreux et du pécheur était pratiquement la même.

Pour annoncer son arrivée comme Messie, le Seigneur avance comme preuve son pouvoir de réaliser toute sorte de guérisons, conformément aux prophéties, dont la purification des lépreux (cf. Mt 11, 5). Il a pouvoir sur tout, sur les maladies physiques et, plus encore, sur celles de l’âme, autrement plus nuisibles pour nous les hommes. Étant Dieu, il a le pouvoir de pardonner les péchés. Compte tenu de la connotation morale de la lèpre, la guérison d’un lépreux possédait une relevance particulière. Pour le miracle d’aujourd’hui, saint Marc nous révèle la motivation intime qui l’a poussé à agir : « Ému de compassion ». Il n’est jamais insensible aux maux qui nous affligent, surtout à celui qui nous fait le plus de mal, le péché.

Ce texte évangélique nous fait penser à une vertu chrétienne qui, pour ne pas être la plus importante, n’en est pas moins essentielle pour nous, quel que soit notre état, mariés, célibataires, prêtres ou laïcs : la sainte pureté. Au Sermon sur la montagne, le Seigneur l’a clairement affirmé : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8). Ils le verront non seulement à la fin de leur vie, au moment d’entrer dans la gloire du ciel, mais déjà dans ce monde, grâce à un esprit contemplatif à la portée de tous, parfaitement compatible avec une vie au milieu du monde. Il précisera un peu plus loin, dans ce même sermon, que nul ne peut servir deux maîtres, Dieu et l’argent. Ainsi en est-il des désirs impurs non combattus. Ils dresseraient un écran entre Dieu et nous, nous empêchant d’engager un vrai dialogue avec lui. Et il a bien montré que l’impureté ne vient pas de l’extérieur mais de l’intérieur de l’homme, de son cœur : « Car c’est du dedans, du cœur des hommes, que sortent les pensées mauvaises : fornication, vols, meurtres, adultères, avarice, méchancetés, fraude, libertinage, envie, blasphème, orgueil, déraison. » (Mc 7, 21)

Pour nous, la résolution qui s’impose est assez claire : engager courageusement un combat contre toute impureté, ce qui signifie chercher par tous les moyens à avoir un cœur aussi pur que possible. Car la meilleure défense est presque toujours l’attaque. Nous vivons dans un monde fortement érotisé qui sollicite sans cesse tous nos sens, surtout la vue, le plus puissant de tous. Il est donc nécessaire de se protéger contre ses assauts incessants. Or, rien de mieux que de remplir notre cœur, source de toute notre vie intellectuelle et affective, des choses les meilleures. « Pourquoi regarder au-dehors, si tu portes “ton univers” en toi ? » nous dit saint Josémaria (Chemin, n° 184). Notre univers, c’est la présence de l’Esprit Saint en nous et, avec lui, du Père et du Fils ; ce sont nos idéaux et nos ambitions nobles ; c’est l’affection que nous portons à nos proches et à l’humanité entière. C’est ainsi que notre cœur aura le plus de chances de rester pur, ouvert à la voix de Dieu.

Puisse la Vierge Marie, toute pure et miroir de la sainteté divine, protéger ses enfants exposés aux pièges que leur tend chaque jour notre société hyper-médiatisée. Puisse-t-elle nous apprendre à vivre un grand amour, dans une parfaite fidélité au double commandement de la Loi de Dieu : aimer Dieu et aimer son prochain.
Abbé Alphonse Vidal

**mimose** Jeu 16 Jan 2014 - 7:17

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Evangile de Jésus-Christ                  selon saint Mathieu (1,40-45)

                                   Un lépreux vient trouver Jésus; il tombe à ses genoux et le supplie:

                                                 "Si tu le veux, tu peux me purifier."

                                   Pris de pitié devant cet homme, JESUS étendit la main, le toucha et lui dit:

                                                   "JE LE VEUX, SOIS PURIFIE."

                                  A l'instant même sa lèpre le quitta et il fut purifié.

                                                                  ATTENTION NE DIT RIEN A PERSONNE? VA TE MONTRER A UN PRETRE.

**maryline** Ven 17 Jan 2014 - 6:42

vendredi 17 janvier 2014

Mc 2, 1-12

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Évangile de Jésus-Christ selon St Marc :

« Guérison d'un paralysé, signe du pardon des péchés »

À l’époque de Jésus, comme aujourd’hui, la force de Dieu agissante au cœur de notre humanité interroge les chercheurs de Dieu. Qu’elle soit visible à nos yeux ou qu’elle agisse dans le secret et l’intimité du cœur de l’homme, elle est sujette à des débats. Quand Jésus est acteur de cette puissance de Dieu dans notre humanité, alors tout le monde s’affole. Qui est-il pour faire cela ? Un blasphémateur puisque le pardon des péchés est le propre de Dieu ? Un charlatan qui produit des actes de magie pour impressionner ? Ainsi en est-il chez lui à Capharnaüm : le pardon des péchés qu’il opère dans le cœur de ce paralytique est certainement l’acte le plus urgent à accomplir pour cet homme. En effet, plus que les difficultés et les handicaps physiques, les blessures du péché et les liens emprisonnant qu’il fait naître dans le cœur des hommes, étouffent ceux-ci, les empêchent de se mettre debout, d’être vivant, image de ce Dieu qui a vaincu la mort pour que la vie rayonne dans le cœur de chaque créature. C’est ce que réalise Jésus pour ce paralytique !

Cela n’est pas pour plaire à l’auditoire, pourtant témoin de cette libération intérieure. L’homme est lent à croire nous dit l’Écriture, et il faut pour cela montrer que la limite physique de l’homme n’est rien pour la puissance d’amour de Dieu pour nous : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi ! Ce geste qui est là pour démontrer que le Fils de l’homme peut pardonner les péchés, satisfait la curiosité limitée du public et le porte à rendre gloire à Dieu. Et nous ? Où sommes-nous situés dans ce texte ?

Sommes nous encore de ces esprits fragiles qui ont besoin de voir de l’extra-ordinaire pour croire que Dieu est puissant ? Certainement ! N’avons-nous jamais fais l’expérience en nous mêmes de la grandeur et la puissance de Dieu qui agit dans sa miséricorde notamment ? Alors osons vivre ce merveilleux moment où Dieu se donne à voir quand il nous relève, quand il nous libère de nos handicaps intérieurs, quand il nous invite à repartir autrement ! Dieu n’est ni charlatan, ni prestidigitateur : il agit efficacement, visiblement ou pas, en ceux qui se présentent à lui en toute sincérité et humilité avec leur brancard, afin qu’ils repartent en disant : ‘Nous n’avons jamais rien vu pareil’.

Père Georges Nicoli

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✞ 17 janvier 2014 : Fête de Saint Antoine le Grand ✞

« Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi ». Après avoir entendu lire dans l’Eglise ces Paroles de l’Evangile, Antoine était convaincu qu’elles n’avaient été lues que pour lui.

**mimose** Sam 18 Jan 2014 - 7:04

EVANGILE DE JESUS CHRIST

                                                                                       Selon saint Marc (2,13-17)

                                       Jésus mange avec les pécheurs et les publicains. Les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi.

                                                             et voyant qu'il mangeait avec les pêcheurs et les publicains, ils disaient

                                                                   à ses disciples:" il mange avec les publicains et les pêcheurs!"

                                             "Jésus qui avait entendu, leur déclara: "Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont

                                                              besoin du médecin, mais les malades, je suis venu appeler non pas les

                                                                                        justes, mais les pêcheurs."

**maryline** Sam 18 Jan 2014 - 8:32

Mc 2, 13-17

Le texte de ce jour présente les débuts du ministère public de Jésus et l’appel de Lévi, le publicain collecteur d’impôts. Jésus aurait pu accomplir sa mission tout seul. En appelant Lévi, il nous révèle que sa mission n’est pas une œuvre individuelle mais communautaire, ecclésiale et qu’il a besoin de chacun de nous pour sauver le monde. Jésus aurait bien pu choisir des hommes ‘parfaits’, ‘saints’ comme le ferait naturellement tout bon leader. Mais en appelant Lévi, un pécheur public, le Christ nous fait savoir qu’il nous veut tels que nous sommes avec nos qualités certes mais aussi avec nos défauts, nos faiblesses. Ce qui compte pour lui c’est la volonté de le suivre et donc de se convertir. Car la conversion est un cheminement, un passage, un exode d’une situation de péché à un changement radical de vie. C’est à son bureau de collecteur d’impôts que Jésus vient appeler Lévi à se mettre à suite. Et ce dernier, de manière prompte, se lève, quitte son bureau et se met à sa suite. C’est donc dans nos différents milieux professionnels que Jésus vient nous appeler pour nous associer à l’annonce de l’Évangile et au salut du monde. Il ne nous demande pas de quitter notre travail professionnel mais d’abandonner tout ce qui dans ce travail n’est pas conforme à sa Parole, à l’Évangile et qui relève du péché, pour le suivre. Il s’agit de se lever c’est-à-dire de vivre désormais en ressuscité. Et notre réponse, à l’instar de celle de Lévi doit être immédiate et sans conditions. Mais ce passage de saint Marc, tout en nous révélant la grâce et la miséricorde que Dieu en Jésus Christ accorde aux malades et aux pécheurs, nous le présente également comme celui qui est proche, qui est attentif, qui aime les malades et les pécheurs sans pour autant encourager la maladie ou légitimer le péché. En mangeant avec les pécheurs et les publicains en signe de communion, Jésus annonce l’Eucharistie comme ce sacrement où il se donne en nourriture pour que les hommes reçoivent la guérison totale. Nous sommes donc invités à prendre conscience que dans notre maladie ou dans notre péché, Jésus continue à nous aimer ; il est disposé à nous offrir son salut si nous l’accueillons comme Lévi l’a fait. À notre tour nous devons être attentifs aux malades et aux pécheurs qui nous entourent et leur témoigner plus d’amour et d’affection. Ce peut être aussi le point de départ de leur guérison et de leur conversion.
Père Serge EBOA