5ème dimanche de Pâques

**jonathan** Lun 26 Avr 2010 - 10:06

Aimer comme Jésus

Textes bibliques : Lire

En ce cinquième dimanche de Pâques, l’Eglise nous propose un extrait du discours de Jésus au soir du Jeudi Saint. Le contexte est douloureux. Le Christ vient d’annoncer sa mort et sa résurrection à ses disciples. Nous les voyons en plein désarroi. Durant trois ans, ils ont vécu une belle aventure avec lui. Et maintenant, ils se rendent compte que tout va s’arrêter. Or pour le Christ, la mort n’est pas la fin de tout mais un passage. Il leur ouvre un chemin et il les invite à le suivre. Par ses paroles, il veut leur redonner confiance et surtout les préparer à leur mission à venir. Lire la suite

**maryline** Lun 26 Avr 2010 - 13:20

LA PAROLE DE DIEU

PREMIÈRE LECTURE : Actes 14, 21-27

Luc
continue de raconter le travail missionnaire de
Paul et de Barnabé. À Iconium et à Antioche de Pisidie, ils
soulignent que la foi ne va pas sans épreuve. Puis ils désignent des
Anciens pour chacune des Églises qu'ils ont établies. De là, ils s'en
vont à Pergé et ensuite à Attalia. Ils reviennent enfin à Antioche de
Syrie : à leur arrivée, ils réunissent les membres de la communauté et
leur racontent ce que Dieu a fait et comment la Parole a été annoncée
aux païens.

DEUXIÈME LECTURE : Apocalypse 21, 1-5

Vision grandiose de la création nouvelle : un
ciel nouveau et une terre nouvelle. La Jérusalem nouvelle descend du
ciel, parée comme une fiancée pour son époux. Une voix puissante venant
du Trône divin dit : «Voici la demeure de Dieu parmi les hommes... ils
seront son peuple et Dieu lui-même sera avec eux. » Plus de larmes, plus
de pleurs, plus de mort. «Voici que je fais toutes choses nouvelles ».

ÉVANGILE : Jean 13, 31... 35

Ce
chapitre 13 fait partie de l'ensemble des chapitres 13 à 17, dans
lesquels Jean a réuni les paroles et les gestes de Jésus avant l'Heure de sa glorification sur la croix.
En effet, pour Jean, nous le savons, la croix est
déjà glorification du Christ.

Dans
la première partie du texte de ce dimanche, Jésus rappelle précisément
que l'Heure de sa glorification approche,
glorification qu'il tient de Dieu.

Dans la seconde partie, Jésus s'adresse plus directement aux
disciples. Il commence par leur dire que le temps achève où il sera avec
eux. Puis il leur donne un commandement « nouveau » : c'est de s'aimer les uns les autres, comme
lui-même les a aimés. C'est à ce signe de l'amour mutuel qu'on
reconnaîtra qu'ils sont ses disciples.

On
peut se demander pourquoi Jean l'évangéliste insiste sur cet amour des
disciples entre eux et dans la communauté chrétienne. Peut-être avait-il
conscience des tensions et des dissensions qui existaient dans les
communautés auxquelles il adressait son évangile. Peut-être aussi
avait-il compris que les disciples de Jésus, pris individuellement et
collectivement, se devaient de montrer à la face du monde l'amour mutuel qui les animait et qui prenait sa source
dans l'amour même du Christ.

INTRODUCTION

Nous
n'aurons jamais fini de méditer ces chapitres 13 à 17 de Jean,
chapitres où l'évangéliste a réuni les paroles et les gestes de Jésus
précédant son Heure c'est-à-dire sa glorification sur la croix. Ces
paroles et ces gestes, qu'on nomme souvent « le discours d'adieu de
Jésus » sont comme le testament spirituel du Maître : il donne à ses disciples ce qui lui tient le plus à
coeur, ce qu'il veut qu'ils transmettent aux disciples qui les suivront.

Une
chose à laquelle il tient beaucoup, une chose qui deviendra le signe de
l'amour de Dieu pour le monde, c'est que les
disciples et, plus largement, l'ensemble de la communauté chrétienne, se
manifestent un amour mutuel profond, amour qui prend son
enracinement dans l'amour même de Jésus pour eux : « Comme je vous ai
aimés, aimez-vous les uns les autres ».

Commandement pascal par excellence : les
ressuscités avec le Seigneur, en s'aimant les uns les autres, non
seulement participent à la vie du Ressuscité mais ils le manifestent au
monde entier.

Nous
n'aurons pas trop d'un dimanche pour méditer ce « commandement nouveau »
du Seigneur.

RÉFLEXION

1- La « nouveauté » du commandement
Jésus
dit à ses disciples qu'il leur donne un commandement « nouveau ». En
quoi ce commandement est-il « nouveau »? Il est «
nouveau » sous trois aspects.
D'abord, il déborde largement la « loi du talion » si
répandue et si appliquée dans l'Ancien Testament : ce n'est plus oeil
pour oeil, dent pour dent, coup pour coup; c'est « aimez-vous les uns
les autres ». Ce commandement est nouveau en ce sens qu'il accomplit la
nouvelle alliance.
Ensuite,
ce commandement est « nouveau » dans le sens indiqué à la fin de la
deuxième lecture : « Voici que je fais toutes
choses nouvelles ». Les personnes qui pratiquent l'amour mutuel
se renouvellent en profondeur. Elles deviennent littéralement des « créatures nouvelles ».
Enfin,
ce commandement, dans la perspective de Jean, se concentre
particulièrement sur les disciples, sur les membres de la communauté
chrétienne. Même si l'amour du prochain est universel, les synoptiques
le soulignent amplement, Jean sent le besoin de l'appliquer
de façon plus particulière aux membres de la communauté.

2- « Aimez-vous les uns les autres »
Le
Seigneur, comme un testament spirituel,
donne à ses disciples ce commandement de l'amour mutuel : « Aimez-vous
les uns les autres ».
Cet amour mutuel se traduit de mille façons dans la vie
quotidienne.
Il s'appelle écoute, accueil, attention à l'autre, service des
plus faibles tout particulièrement, compassion, pardon et miséricorde,
etc. Il se traduit aussi dans des actes simples de la vie de tous les
jours mais aussi dans des actions communautaires en faveur du bien
commun, des droits de la personne, de la justice sociale, d'une
meilleure répartition des biens entre les riches et les pauvres, d'un
environnement de meilleure qualité, de lutte contre le racisme, contre
le sexisme, contre toute discrimination, etc.
Il se
traduit également dans des situations concrètes,
par exemple dans la bonne entente entre le curé ou le modérateur et les
divers comités paroissiaux (conseil de Fabrique, comité de pastorale,
comité de liturgie, chorale, etc.), dans l'attention portée aux familles
les plus démunies de la communauté, par l'organisation de tombolas pour
leur venir en aide, par l'utilisation du sous-sol de l'église pour des
repas aux plus pauvres, pour une distribution de vêtements, pour des
assemblées de quartier, etc.
En
somme, la communauté chrétienne est appelée à
tendre à l'idéal des premières communautés chrétiennes souligné
dans les Actes des Apôtres (ch. 2, 42 s. et 4, 32. s.).

3- « Comme je vous ai aimés »
Il ne
s'agit pas ici tellement d'une comparaison avec l'amour du Christ dans
le détail de sa vie : nous ne sommes pas appelés à mourir sur une croix.
Il s'agit plutôt d'enraciner cet amour mutuel
dans l'amour même du Christ pour nous : notre amour des autres
s'appuie et se fonde sur l'amour du Christ pour ses disciples.
Cela
dit, cet amour n'est pas un petit amour, passager, superficiel, qui se
contenterait de demi-mesures. Il est entier, intense, total : Jésus ne
nous a-t-il pas aimé « jusqu'au bout ». C'est assez dire qu'aimer son prochain, particulièrement les membres de
notre communauté, ne va pas toujours sans sacrifices, sans dépassement
de soi.
Enfin,
de même que l'amour du Christ pour ses disciples prenait sa source dans
l'amour du Père et dans la puissance de l'Esprit, de même notre amour pour nos frères et soeurs dans la foi
s'appuie sur la Trinité tout entière.

4- « C'est à ce signe... »
L'amour
mutuel que les disciples se donnent est le plus
beau et le plus fort témoignage qu'ils peuvent donner face au
monde entier. Au temps des premières communautés chrétiennes, les païens
disaient des disciples en les regardant agir, en les regardant s'aimer :
« Voyez comme ils s'aiment! » Et ce
témoignage était un puissant argument pour qu'eux-mêmes adhèrent au
Christ.
Ce témoignage garde encore aujourd'hui toute sa
validité. Quand les gens du monde voient des communautés
chrétiennes bien vivantes, bienveillantes et bienfaisantes, ils sont non
seulement éblouis mais ils se posent des questions sur leur propre
cheminent de foi, d'espérance et de charité. Le message de l'Évangile
acquiert alors toute sa crédibilité.
Cet
amour mutuel des disciples n'exclut pas la prédication directe, comme
celle que pratiquaient Paul, Barnabé et les Anciens. Mais celle-ci a bien peu d'impact si elle n'est pas
accompagnée et suivie de gestes concrets d'amour des autres, en
particulier des plus malheureux de la communauté et d'ailleurs aussi.

CONCLUSION

L'amour
que les disciples de Jésus se donnent les uns les autres les
renouvellent complètement. Il fait d'eux des «
créatures nouvelles » et leur ouvre toute grande la porte vers ce
monde nouveau, cette terre nouvelle, que le Seigneur leur a préparée.
Il les fait entrer dans cette « Jérusalem nouvelle » qui descend du ciel
à leur rencontre.

Cet
amour des disciples entre eux, qui s'enracine dans l'amour du Christ
pour eux, est aussi marque d'amour envers Jésus
puisqu'il obéit au commandement qu'il leur a donné.

Cet amour enfin est un puissant témoignage pour
ceux qui n'adhèrent pas encore au Christ : il est le signe vivant et
puissant qu'ils sont les disciples de Jésus. II est un appel constant à
être les meilleurs dans l'amour au milieu d'un monde du «
chacun-pour-soi ».

===============

Jules
Beaulac

avril
2010

source

Invité Mar 27 Avr 2010 - 7:01

http://www.homelie.qc.ca/

2010/05/02 C - Pâques 5

5e dimanche de Pâques. Année C.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
13, 31-33a. 34-35

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut
sorti, Jésus déclara : “Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et
Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour
lui donnera sa propre gloire, et il la lui donnera bientôt.

Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps. Je vous donne
un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme
je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. Ce qui
montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour
que vous aurez les uns pour les autres.”

La gloire est un mot souvent utilisé dans la Bible.
Dans l’Ancien Testament, il signifiait la richesse, la puissance, la force ou le rayonnement de
quelqu’un. La littérature attribuait la plupart du temps ce concept au
roi ou à des personnages importants comme les prophètes.

Lorsqu’il s’agissait de la gloire de Yahvé, il fallait penser à la sainteté, à la pureté, à la
purification, à la présence et au rayonnement de Dieu.
Dans le Nouveau Testament,le mot gloire signifie plutôt la manifestation de Dieu. Il est
habituellement en lien avec la personne de Jésus. La gloire de Dieu
devient la lumière manifestée et la sainteté transcendante.

Jésus affirme qu’il révèle Dieu et que Dieu s’est dit en lui. La gloire de Dieu est actuelle. Le fils
de l’homme est glorifié. Le texte est au présent. Et la gloire de Dieu
se manifestera totalement et parfaitement dans sa passion et sa
résurrection. Dieu lui donnera sa propre gloire. Le texte est au futur.
Dès le début de son Évangile, saint Jean dit que Jésus s’est incarné, qu’il est venu parmi
nous et que les hommes ont bien vu sa gloire dans les actes et les
événements de sa vie.

Le verbe fut chair et il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire, cette
gloire que, Fils unique plein de grâces et de vérité, il tient du Père. (1)
Dans ce moment d’intimité avec ses disciples, un peu comme un père qui réunit ses enfants et qui
leur livre ses dernières pensées.

Mes petits enfants…………
Il est très rare que Jésus se soit adressé à ses disciples de cette manière. Le moment était
important.
C’était le dernier repas.
Jésus leur redit son amour. Comme je vous ai aimés.

Cet amour est l’amour d’un Dieu. Dieu est glorifié en lui.

L’amour de Dieu, la lumière de Dieu et la sainteté de Dieu sont manifestés à tous par lui.
C’est cela la gloire de Dieu.
Cette gloire a été pleinement et parfaitement réalisée dans la résurrection
du Christ.Une gloire qui se continue dans l’Eucharistie, car, c’est par lui,
avec lui et en lui que nous rendons tout honneur et toute gloire au Père.

Une gloire qui se continue dans le quotidien, car, c’est par l’amour des disciples que les hommes verront la gloire de Dieu.
L’amour des uns et des autres est non seulement un commandement, mais un état de perfection.
Cette manière d’être se réalise chez le chrétien et elle permet aux
autres de reconnaître la source.

Vous et moi, nous sommes intégrés à la gloire de Dieu.
Nous la vivons chaque foisque dans l’amour nous agissons en unité
avec le Seigneur.
Nous l’actualisons lorsque, comme les apôtres, nous affermissons le cœur des
autres croyants, les encourageant à persévérer dans la foi. (2)
L’Esprit Saint se manifestera pour nous transfigurer à son image.

Voici que je fais toutes choses nouvelles. (3)
Amen.
André
Sansfaçon, prêtre.

Seigneur Jésus-Christ, amour éternel.

**Anna** Mar 27 Avr 2010 - 10:12

« Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume
de Dieu. »

Seigneur soit ma force et viens m'aider à continuer à t'aimer , à te choisir dans ce monde où on te connait si peu

Que tes oeuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te
bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de
tes exploits.

Seigneur, tu es le maître et créateur de tout "gloire à toi"

Voici la demeure de Dieu avec les hommes ;i l demeurera avec eux, et
ils seront son peuple, Dieu lui-même sera avec eux.

Seigneur merci pour ta présence avec chacun , merci pour ton amour pour tous

**maryline** Ven 30 Avr 2010 - 21:40

Qu’est-ce qui fait la spécificité de la vie chrétienne ? L’invitation à
l’amour ? Cette affirmation rapide demande des précisions si l’on veut
dévoiler le coeur de la foi. Certes il est clair que Jésus commande à
ses disciples – lors de son dernier repas – de s’aimer mutuellement pour
être de vrais témoins. Par ailleurs il souligne aussi que l’amour «
accomplit la Loi et les Prophètes ».

Toutefois, il faut dire que toutes
les religions invitent à aimer, notamment en faisant aux autres ce qu’on
voudrait qu’ils nous fassent. Où est alors le spécifique chrétien ? En
fait, il est double. Tout d’abord la source de l’amour est dans un “Dieu
d’amour” qui est lui-même “relation d’amour”. Dieu est trinité d’Amour.
Ensuite, l’amour reçu trouve son achèvement dans “l’amour des ennemis”.

Cela, aucune autre RELIGION n’en parle. Cette affirmation, de
l’évangéliste Matthieu, est comprise par Luc comme l’amour non plus des
ennemis mais “des pécheurs”. Dans les deux cas, le motif est le même : «
Soyez parfaits comme votre Père est parfait ». Voilà qui donne un sens
ultime au devoir d’aimer : ressembler toujours plus à Dieu qui, par
Jésus, nous partage sa Gloire, elle-même comprise comme la surabondance
de l’Amour éternel.
5ème dimanche de Pâques Saveur100502

Quels sont mes ennemis ? Demandons à l’Esprit d’amour de nous les
montrer pour que nous puissions à travers eux devenir parfaitement
amoureux
Extrait de Feu et Lumière de Mai 2010 (n° 294)

**jonathan** Sam 1 Mai 2010 - 21:57

Demain dimanche, je vais baptiser mon 4ème petit neveu en 15 jours. Il s'appelle Alban. Il est très remuant et pas toujours très sage. Bon dimanche à tous.

**Anna** Dim 2 Mai 2010 - 10:05

"Nous aimer les uns les autres comme Jésus nous aime."

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AIMER LE CHRIST
AIMER COMME LE CHRIST NOUS AIME
Aimer le Christ est une grande grâce offert par Dieu.
Ayons la foi en Jésus aimons-le de tout notre coeur de tout notre âme et
sans compter l'amour :comme lui nous aime je pense que cela veut dire dans la gratuité et dans l'effort d'aimer l'autre , mon frère, ma soeur, mon prochain

Voici une pensée de Saint Jean Eudes :

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l'amour de Dieu et du prochain sont inséparables : ce ne sont pas deux amours, ce
n'est qu'un seul et unique amour; et nous devons aimer notre prochain du
même cœur et du même amour dont nous aimons Dieu…
C'est ainsi que Jésus nous aime, et il veut que nous nous aimions les uns les autres comme il nous aime (Jn 15, 12).Or il nous aime tant qu'il emploie toute sa vie, tout ce qu'il
est, tout ce qu'il a et tout ce qu'il peut, pour nous. Il est tout amour pour nous.Regarde donc ton prochain en Dieu et Dieu en lui, regarde-le comme sorti du cœur et de la bonté de Dieu, créé pour retourner à Dieu…
Regarde-le comme aimé de Dieu, en quelque état qu'il soit; car Dieu aime tout ce qu'il a créé…
Regarde-le comme un enfant du même Père, membre du même Corps dont Jésus est la Tête. Pour lui comme pour toi, Jésus a tant travaillé, a tant souffert, tant employé de son temps, il a donné sa vie.Regarde-le comme celui qu'il te recommande comme lui-même, puisqu'il t'assure que ce que tu feras au plus petit des siens, il le tiendra comme fait à lui-même (Mt 25, 40)
Saint Jean EUDES, Vie et Royaume de Jésus, II^epartie, De la charité chrétienne

Une question se pose Comment aimer ?
Autour de nous, beaucoup
de personnes considèrent qu’ils savent aimer et comprendre les autres.
Ce sont des « professionnels » de l’amour. Ils nous conseillent le
dialogue, la tolérance, et bien d’autres choses encore. L’amour selon le
monde est souvent fait de conciliations et de mensonges, ou bien se
résume au simple attachement à une personne ou encore cache une
recherche de bonheur personnel. Jésus révèle à ses disciples que l’on
apprend à aimer en aimant Dieu le premier. L’amour vrai a sa source en
Dieu et doit être porteur du souci de Dieu pour l’autre. Comme nous le
dit le pape Benoît XVI : « L’amour devient soin de
l’autre et pour l’autre. Il ne se cherche plus lui-même– il cherche au
contraire le bien de l’être aimé : il devient renoncement, il est prêt
au sacrifice, il le recherche même. » (Deus Caritas Est, n° 6).

Jésus nous apprend à aimer.
Comme ce serait beau si chacun prêtait attention aux petits détails de
la vie quotidienne de ses proches. C’est une leçon que nous pouvons
tirer de l’exemple de Jésus dans ce récit. Si nous avions été aux côtés
de Jésus au milieu de la foule au bord de la piscine, est-ce que nous
aurions même aperçu le paralytique ? Est-ce que nous nous serions
demandés depuis combien de temps il était là ? Peut-être bien nous
aurions eu pitié de lui. Mais, regardons la finesse et l’attention
délicate de Jésus ! Quelle amabilité de sa part envers cet homme ! Il
ressent la douleur et la souffrance du paralytique. Touché au plus
profond de lui-même, il agit immédiatement pour le soulager. Ce sont les
actes qui renouvellent l’amour et qui le maintiennent en vie. Les
sentiments passagers, qui sont bons, ne soutiennent pas notre amour dans
les moments d’adversité. Ce sont les petits détails dans la vie de tous
les jours qui maintiennent l’amour du Christ pour son Père vivant. En
amour, ces petites attentions sont comme des touches de peinture qui
embellissent un tableau. Un seul ne se voit pas beaucoup mais tous
ensembles, ils forment un beau tableau agréable à la vue.

Imiter le cœur du Christ.

En tant que chrétiens, nous sommes appelés à être des disciples du
Christ et à imiter ses vertus. Nous devons également développer en nos
cœurs l’esprit de compassion et d’amour qui a caractérisé le ministère
du Christ. Nous aussi, nous pouvons appendre l’art de vivre ces petits
détails avec ceux qui nous entourent. C’est là, en nos frères, que nous
rencontrons le Christ. Sachons correspondre à l’amour de Dieu pour nous
par des actes qui témoigneront tout au long de notre vie de notre
gratitude envers notre Père. Ainsi, notre amour pour Lui ne vieillira
pas mais au contraire il se renouvellera et s’approfondira chaque jour.
C’est notre mission, c’est notre tâche, c’est ce à quoi nous sommes
appelés : être des exemples lumineux de la miséricorde et de l’amour du
Christ pour nos frères.
(trouvée sur le net)